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The serfdom in Tibet controversy is a prolonged public disagreement over the extent and nature of serfdom in Tibet prior to the annexation of Tibet into the People's Republic of China (PRC) in 1951. The debate is political in nature, with some arguing that the ultimate goal on the Chinese side is to legitimize Chinese control of the territory now known as the Tibet Autonomous Region or Xizang Autonomous Region, and others arguing that the ultimate goal on the Western side is to weaken or undermine the Chinese state. The argument is that Tibetan culture, government, and society were barbaric prior to the PRC takeover of Tibet and that this only changed due to PRC policy in the region. The pro-Tibetan independence movement argument is that this is a misrepresentation of history created as a

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  • El feudalismo en el antiguo Tíbet fue el sistema teocrático feudal que existió entre el siglo XI, cuando se empieza a imponer el budismo en el Tíbet, aunque este ya habría llegado en el siglo VII a la región y 1950, cuando China ocupó la región y la anexionó a su territorio. Desde entonces, ha habido distintas manifestaciones por la independencia.​​ (es)
  • The serfdom in Tibet controversy is a prolonged public disagreement over the extent and nature of serfdom in Tibet prior to the annexation of Tibet into the People's Republic of China (PRC) in 1951. The debate is political in nature, with some arguing that the ultimate goal on the Chinese side is to legitimize Chinese control of the territory now known as the Tibet Autonomous Region or Xizang Autonomous Region, and others arguing that the ultimate goal on the Western side is to weaken or undermine the Chinese state. The argument is that Tibetan culture, government, and society were barbaric prior to the PRC takeover of Tibet and that this only changed due to PRC policy in the region. The pro-Tibetan independence movement argument is that this is a misrepresentation of history created as a political tool in order to justify the Sinicization of Tibet. Chinese government claims commonly portray Tibet from 1912 to 1951 as a feudal society and both the 13th and 14th Dalai Lamas as slave owners. These claims further highlight statements by the PRC that, prior to 1959, 95% of Tibetans lived in feudal serfdom, and cite cases of abuse and cruelty which are allegedly inherent to the traditional Tibetan system. Pro-Tibetan independence forces and countries which are sympathetic to their cause, especially many Western countries, often scrutinize the Chinese claims. (en)
  • Kontroversi perbudakan di Tibet adalah sebuah ketidaksepakatan publik atas keberadaan dan keadaan perbudakan di Tibet sebelum ke Republik Rakyat Tiongkok (RRT) pada 1951. Perdebatan tersebut bersifat politik, dengan beberapa pihak berpendapat bahwa tujuan mutlak di pihak Tiongkok adalah untuk mengesahkan kekuasaan Tiongkok terhadap wilayah yang kini disebut sebagai Wilayah Otonomi Tibet atau Wilayah Otonomi Xizang, dan pihak lain berpendapat bahwa tujuan mutlak pada pihak Barat adalah untuk melemahkan atau menghancurkan negara Tiongkok. Pendapatnya adalah bahwa budaya, pemerintahan dan masyarakat Tibet bersifat sebelum RRT berkuasa di Tibet dan bahwa baru berubah karena kebijakan RRT di wilayah tersebut. Pendapat pro-gerakan kemerdekaan Tibet adalah bahwa itu adalah penjelasan salah terhadap sejarah yang dibuat sebagai alat politik dalam rangka untuk membenarkan Sinikisasi Tibet. Pemerintah Tiongkok umumnya mengklaim bahwa Tibet dari 1912 sampai 1951 adalah masyarakat feodal dan Dalai Lama ke-13 dan ke-14 adalah pemilik budak. Klaim berikutnya yang dikatakan oleh RRT adalah bahwa, sebelum 1959, 95% orang Tibet tinggal dalam perbudakan feodal, dan mengutip kasus-kasus pelecehan dan kekejaman yang diduga diwarisi pada sistem Tibet tradisional. Pihak-pihak pro-kemerdekaan Tibet dan negara-negara yang bersimpati terhadapnya, khususnya kebanyakan negara barat, sering kali menolak klaim Tiongkok tersebut. (in)
  • Dans l'ancien Tibet, la paysannerie était liée héréditairement aux domaines des seigneurs nobles et monastiques et du gouvernement tibétain, seuls propriétaires terriens, auxquels elle devait des redevances en argent ou en nature et des corvées. Cette situation est qualifiée de servage et, dans le cas particulier de domestiques attachés à la maisonnée, d'esclavage, par des témoins directs, occidentaux ou tibétains, et par des tibétologues. Le système de servage en vigueur sous la théocratie tibétaine a été étudié par Melvyn C. Goldstein à partir de 1965, alors qu'on pouvait encore interroger un grand nombre de Tibétains réfugiés en Inde ayant connu ce système. Au bout de deux ans d'enquête, il conclut que l'organisation sociale traditionnelle du Tibet était une variante du servage (serfdom en anglais), comportant trois sous-statuts : les serfs qui louaient des terres à un domaine moyennant redevances et avaient de lourdes obligations (les khral-pa), ceux qui étaient attachés à un domaine mais ne détenaient pas de terres (les dud chung) et avaient donc moins d'obligations, et les serviteurs attachés de façon héréditaire à la maisonnée d'un seigneur (les nangsen). La tibétologue Katia Buffetrille, pour sa part, déclare que dans l'ancien Tibet, « effectivement, il y avait du servage, de l'esclavage même », précisant que « la société était très hiérarchisée, seul le clergé et les nobles pouvaient être propriétaires terriens ». De plus elle indique qu'« Il ne s'agissait pas du tout d'un système idéal, mais [qu']il n'avait rien à voir avec de l'esclavage » en signalant que « Le terme de serfs, appliqué aux paysans, est contesté par certains tibétologues occidentaux, qui préfèrent celui de gens du commun ou sujets […]. En fait, les paysans, la grande majorité du peuple, étaient héréditairement liés à la terre. En dépit de cette structure qui peut paraître rigide, il y avait en fait une grande flexibilité. Ces paysans avaient des devoirs mais jouissaient aussi de droits. Les seigneurs n'avaient aucunement pouvoir de vie et de mort sur eux ». En 1959, le gouvernement chinois, selon A. Tom Grunfeld, donnait la répartition suivante : noblesse 5 %, clergé 15 %, nomades 20 %, serfs 60 % (dont 45 % devant s’acquitter de redevances, 45 % sous « bail humain » et 10 % divers). En 2009, l'historiographie officielle chinoise fixe le pourcentage de la population serve et esclave à 95 % de la population totale, les khral-pa et les dud chung représentaient 90 % de la population, et les nangsen 5 %, le statut de ces derniers étant celui d’esclave et non de serf. Le journaliste Thomas Laird conteste le chiffre de 95 % de Tibétains et estime à 30 % de la population le nombre de paysans jouissant de terres et s'acquittant de redevances en nature et de corvées dues au gouvernement, à un monastère ou à des nobles, également à 30 % le taux de serfs sans terres mais inféodés à une famille aristocratique, à un monastère ou au gouvernement. Dans les années 1900, le 13e dalaï-lama créa un Office de l'agriculture et permit aux serfs ayant fui leur domaine de se rattacher à l'Office moyennant le paiement d'un droit. Le 14e dalaï-lama « emploie couramment les termes serf et féodal pour décrire le Tibet d'avant 1959 », quoiqu'il juge le terme serf excessif. Il est d'avis que « le système de réincarnation comportait un aspect négatif : dans les richesses transmises au nom de l'institution, il y avait les serfs détenus par les monastères, ce qui entraînait bien des souffrances ». Dans le cadre des « réformes démocratiques » approuvées par le gouvernement central en mai 1959, le Comité préparatoire à l'établissement de la Région autonome du Tibet adopte, le 17 juillet 1959, à Lhassa, la résolution votée le 28 avril 1959 à l'Assemblée nationale populaire à Pékin et concernant d'une part la suppression de la corvée obligatoire (ulag) et de l'esclavage, ainsi que la réduction des loyers et des intérêts des prêts, d'autre part la redistribution des terres. En 2009, la journée du 28 mars est déclarée Journée d'émancipation des serfs au Tibet. Une controverse existe quant aux termes à employer pour définir le statut et les conditions de vie de cette partie de la population. Des universitaires discutent de l'adéquation de la notion même de servage, au sens occidental, dans le cadre de l'ancien Tibet. Ce débat est devenu un argument politique dans la confrontation entre la République populaire de Chine et le Gouvernement tibétain en exil. (fr)
  • De horigheid in historisch Tibet is een beladen aspect van de geschiedenis van Tibet. Begin 21e eeuw bestaan er nog steeds grote verschillen van mening over de omvang die de horigheid in Tibet had. Volgens de Tibetaanse regering in ballingschap waren niet meer dan 15% van de Tibetanen horigen, volgens de regering in Peking behoorde 90% à 95% van de Tibetaanse bevolking tot de horigheid. (nl)
  • 西藏农奴制度是指中国共產黨與部份學者於1950年代之後對1959年西藏土地改革運動之前西藏社會制度的描述。暗示著「舊西藏是慘無人道的封建主義社會,封建領主對農奴有生殺大權,而中國以共產革命解放西藏具有道德的正當性」。這種描述引起西方和台湾學者爭議。 (zh)
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  • El feudalismo en el antiguo Tíbet fue el sistema teocrático feudal que existió entre el siglo XI, cuando se empieza a imponer el budismo en el Tíbet, aunque este ya habría llegado en el siglo VII a la región y 1950, cuando China ocupó la región y la anexionó a su territorio. Desde entonces, ha habido distintas manifestaciones por la independencia.​​ (es)
  • De horigheid in historisch Tibet is een beladen aspect van de geschiedenis van Tibet. Begin 21e eeuw bestaan er nog steeds grote verschillen van mening over de omvang die de horigheid in Tibet had. Volgens de Tibetaanse regering in ballingschap waren niet meer dan 15% van de Tibetanen horigen, volgens de regering in Peking behoorde 90% à 95% van de Tibetaanse bevolking tot de horigheid. (nl)
  • 西藏农奴制度是指中国共產黨與部份學者於1950年代之後對1959年西藏土地改革運動之前西藏社會制度的描述。暗示著「舊西藏是慘無人道的封建主義社會,封建領主對農奴有生殺大權,而中國以共產革命解放西藏具有道德的正當性」。這種描述引起西方和台湾學者爭議。 (zh)
  • Kontroversi perbudakan di Tibet adalah sebuah ketidaksepakatan publik atas keberadaan dan keadaan perbudakan di Tibet sebelum ke Republik Rakyat Tiongkok (RRT) pada 1951. Perdebatan tersebut bersifat politik, dengan beberapa pihak berpendapat bahwa tujuan mutlak di pihak Tiongkok adalah untuk mengesahkan kekuasaan Tiongkok terhadap wilayah yang kini disebut sebagai Wilayah Otonomi Tibet atau Wilayah Otonomi Xizang, dan pihak lain berpendapat bahwa tujuan mutlak pada pihak Barat adalah untuk melemahkan atau menghancurkan negara Tiongkok. Pendapatnya adalah bahwa budaya, pemerintahan dan masyarakat Tibet bersifat sebelum RRT berkuasa di Tibet dan bahwa baru berubah karena kebijakan RRT di wilayah tersebut. Pendapat pro-gerakan kemerdekaan Tibet adalah bahwa itu adalah penjelasan salah terh (in)
  • The serfdom in Tibet controversy is a prolonged public disagreement over the extent and nature of serfdom in Tibet prior to the annexation of Tibet into the People's Republic of China (PRC) in 1951. The debate is political in nature, with some arguing that the ultimate goal on the Chinese side is to legitimize Chinese control of the territory now known as the Tibet Autonomous Region or Xizang Autonomous Region, and others arguing that the ultimate goal on the Western side is to weaken or undermine the Chinese state. The argument is that Tibetan culture, government, and society were barbaric prior to the PRC takeover of Tibet and that this only changed due to PRC policy in the region. The pro-Tibetan independence movement argument is that this is a misrepresentation of history created as a (en)
  • Dans l'ancien Tibet, la paysannerie était liée héréditairement aux domaines des seigneurs nobles et monastiques et du gouvernement tibétain, seuls propriétaires terriens, auxquels elle devait des redevances en argent ou en nature et des corvées. Cette situation est qualifiée de servage et, dans le cas particulier de domestiques attachés à la maisonnée, d'esclavage, par des témoins directs, occidentaux ou tibétains, et par des tibétologues. En 2009, la journée du 28 mars est déclarée Journée d'émancipation des serfs au Tibet. (fr)
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  • Feudalismo en el Tíbet (es)
  • Kontroversi perbudakan di Tibet (in)
  • Servage et esclavage au Tibet (fr)
  • Horigheid in Tibet (nl)
  • Serfdom in Tibet controversy (en)
  • 西藏农奴制度 (zh)
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