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- Les émeutes du Congrès des Partisans sont une flambée de violences antisémites contre les (en) et dans d'autres villes et villages dans la région slovaque autonome de Tchécoslovaquie entre le 1er et le 6 août 1946. Dix-neuf personnes sont blessées, dont quatre grièvement, dans la seule ville de Bratislava. En mai 1945, après la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, les anciens (en) sont souvent nommés administrateurs des sociétés qui avaient été « aryanisées », ou confisquées, aux Juifs par le régime de république slovaque, alors État client des puissances de l'Axe ; cette situation engendre des conflits quand des Juifs cherchent à recouvrer leurs biens. Ces conflits éclatent à plusieurs reprises et dégénèrent en flambées de violences contre les Juifs. Les frictions entre les Slovaques juifs et non juifs s'aggravent en mai 1946 avec le vote d'une loi impopulaire qui ordonne la restitution des biens et entreprises « aryanisés » à leurs propriétaires d'origine. Après cette législation, des prospectus antisémites et des agressions contre des juifs se multiplient à l'initiative d'anciens partisans. Les émeutes commencent le 1er août 1946 avec le cambriolage de l'appartement de František Hoffmann. Un congrès national d'anciens résistants slovaque se tient à Bratislava du 2 au 4 août 1946 et de nombreux émeutiers sont reconnus : ils font partie des anciens résistants. Les émeutes se poursuivent jusqu'au 6 août. Malgré les tentatives de la police tchécoslovaque pour ramener l'ordre, dix appartements sont cambriolés, dix-neuf personnes sont blessées (dont quatre grièvement) et la cuisine de la communauté juive est livrée au pillage. D'autres attaques et émeutes sont recensées dans plusieurs villes et villages slovaques, comme à Nové Zámky et Žilina. La presse de l'époque minimise l'implication des partisans et avance plutôt la version que les émeutes étaient orchestrées par des « éléments réactionnaires », des Hongrois ou d'anciens membres de la garde Hlinka. Le gouvernement réagit par une répression sur l'incitation à l'antisémitisme et suspend la restitution des biens aux Juifs. (fr)
- The Partisan Congress riots were attacks on Jews in Bratislava and other cities and towns in the autonomous Slovak region of Czechoslovakia between 1 and 6 August 1946. Nineteen people were injured, four seriously, in Bratislava alone. After World War II in Europe ended in May 1945, former Slovak partisans were often appointed as national administrators of businesses that had been Aryanized, or confiscated, from Jews by the Axis client state known as the Slovak State, leading to conflict with Jews seeking to regain their property. This conflict sporadically erupted into attacks on Jews. Tensions between Jewish and non-Jewish Slovaks were exacerbated in May 1946 by the passage of an unpopular law that mandated the restitution of Aryanized property and businesses to their original owners. Both antisemitic leaflets and attacks on Jews—many of them initiated by former partisans—increased following the restitution law. Rioting began on 1 August with the robbery of František Hoffmann's apartment. A national congress of former Slovak partisans was held in Bratislava on 2–4 August 1946, and many of the rioters were identified as former partisans. Rioting continued until 6 August. Despite attempts by the Czechoslovak police to maintain order, ten apartments were broken into, nineteen people were injured (four seriously), and the Jewish community kitchen was ransacked. Additional attacks and riots were reported in other Slovak towns and cities, including Nové Zámky and Žilina. The contemporary press played down the involvement of partisans and instead claimed that the riots were organized by "reactionary elements", Hungarians, or former Hlinka Guardsmen. In response, the government launched a crackdown on antisemitic incitement and simultaneously suspended restitution to Jews. (en)
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