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Eduardo Aunós Pérez (8 September 1894 – 25 September 1967) was a Spanish politician who served as Minister of Justice of Spain between 1943 and 1945, during the Francoist dictatorship.

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  • Eduardo Aunós Pérez (Lleida, 1894 - Lausana, 1967) va ser un advocat, assagista i sobretot un polític català, destacat per haver estat ministre durant la dictadura franquista i un dels impulsors de la Causa General. (ca)
  • Eduardo Aunós Pérez (* 1894 in Lleida; † 25. September 1967 in Lausanne) war ein spanischer Diplomat und Politiker und von 1927 bis 1930 Wirtschaftsminister während der Diktatur von Miguel Primo de Rivera. (de)
  • Eduardo Aunós Pérez (8 September 1894 – 25 September 1967) was a Spanish politician who served as Minister of Justice of Spain between 1943 and 1945, during the Francoist dictatorship. (en)
  • Eduardo Aunós Pérez (Lérida, 8 de septiembre de 1894-Lausana, 25 de septiembre de 1967) fue un político y pensador español, doctor en Derecho, regionalista catalán, secretario de Francisco Cambó, diputado en Cortes en 1916 y 1921, ministro con Miguel Primo de Rivera y presidente de la XIII Conferencia Internacional de Trabajo celebrada en Ginebra. Exiliado en Francia durante la Segunda República Española, se unió a los sublevados, ocupando diversos cargos políticos y diplomáticos durante la dictadura franquista en la que fue ministro de Justicia en 1943-1945.​ (es)
  • Eduardo Aunós Pérez (Lérida, 1894 - Lausanne, 1967) était un homme politique, juriste, journaliste, diplomate, essayiste, penseur et écrivain espagnol, l’un des principaux théoriciens de la doctrine corporatiste en Espagne. Issu d’une famille catalane conservatrice, il mena, après des études de droit à Madrid, une carrière politique comme député aux Cortes (en 1916 et 1921), en même temps qu’une activité de publiciste. Attiré d’abord par le catalanisme politique, dont il finit par se distancier, il subit par la suite l’influence du régénérationnisme, du catholicisme social (dont l’une des figures de proue, La Tour du Pin, restera son principal maître à penser), mais aussi du corporatisme fasciste italien, à quoi s’ajoutait son attirance pour les corps de métier du Moyen Âge. Il commença à élaborer une philosophie politique corporatiste, que l’avènement — applaudi par lui, car créant les conditions « d’ordre et de hiérarchie » indispensables — de la dictature de Primo de Rivera lui donna l’occasion de mettre en œuvre en tant que ministre du Travail à partir de 1924. À la tête dudit ministère, alors que le régime primorivériste entrait dans une phase de réformisme autoritaire et technique, Aunós engagea une restructuration corporatiste et autoritaire de la société et du système politique, restructuration sous-tendue par la volonté d’« harmonisation » du capital et du travail (en neutralisant les antagonismes de classe dans le cadre d’une stratégie de contention et de paix sociale) et axée sur deux principes de base, à savoir un interventionnisme d’État dans les affaires sociales, et l’objectif de structurer le pays du point de vue économique et d’opérer la modernisation du pays. En accord avec une vision corporatiste et organiciste autoritaire, Aunós mit en place en 1926 l’Organisation corporative nationale (ONC), clef de voûte organisationnelle du corporatisme social tel que conçu par Aunós, qui regroupait l’ensemble des corporations professionnelles préalablement constituées en organisme de droit public. La corporation, sur laquelle reposait le système, était obligatoire, sélectivement compatible avec la liberté syndicale (s’accommodant en effet d’un certain pluralisme politique), et centrée sur la notion (quasi théologique) de communauté de métier (en espagnol oficio), exaltée comme trait d’union de tous ceux composant un secteur particulier de la production. Chaque association ou groupe issu de tel domaine professionnel sectoriel (patrons aussi bien qu’ouvriers et techniciens) était tenu de s’y intégrer, en vue de former ensuite les comités paritaires, structures déjà largement expérimentées dans les décennies précédentes, où patrons et ouvriers étaient représentés à égalité. Ce système, auquel consentirent à s’associer quelques figures socialistes, telles que Largo Cabellero, mais dont restaient exclus p. ex. les anarcho-syndicalistes, était hiérarchiquement structuré sur cinq niveaux — avec le comité paritaire comme premier échelon, et les Commissions déléguées du travail comme instance supérieure — et ordonné conformément à une classification comprenant 27 corporations professionnelles subdivisées en trois grands groupes. Ces structures devaient former l’ossature d’une société corporative bureaucratisée, pilotée par le gouvernement, et organiquement structurée en groupements intermédiaires « naturels » (famille, commune, corporation de métier), où il n’y avait place ni pour le système électoral, ni pour un parlement, ni pour le régime de partis. Si dans ses débuts l’État corporatif se limitait à une action réformiste et technique d’« urgence sociale », le corporatisme finit par offrir une authentique alternative politique, sous les espèces d’une « démocratie organique », de caractère corporatif, antilibéral et antiparlementaire. Au lendemain de la chute de Primo de Rivera, Aunós, risquant d’être inquiété pour sa compromission avec la dictature, s’exila à Paris, où il tissa des liens avec l’extrême droite française et affina sa réflexion politique, ajoutant à sa conception corporatiste, jusque-là surtout technocratique, une dimension spiritualiste (dérivée du catholicisme et de la monarchie traditionnelle) et imaginant un système sans partis politiques et avec deux chambres représentatives, l’une corporative à suffrage professionnel, l’autre organique à suffrage familial et censitaire, dans le cadre d’une monarchie autoritaire et nationaliste. Lors du soulèvement militaire de juillet 1936, il se rallia aussitôt aux insurgés, devint membre du Comité politique du parti unique FET y de las JONS, et contribua à rédiger la Charte du travail, texte ayant rang de constitution, où il s’efforça d’introduire des éléments de sa doctrine. Pendant la guerre, après quelques missions diplomatiques au service de l’État franquiste et après avoir siégé dans les tribunaux de la répression anti-républicaine, il se vit offrir en mars 1943 le portefeuille de ministre de la Justice du 4e gouvernement franquiste, auquel titre il eut à cœur de régulariser la situation dans les prisons. Toutefois, son projet de constitution, jugé trop corporatiste, fut rejeté par Franco. Ses récents liens avec le fascisme lui valurent en juillet 1945 d’être écarté du gouvernement, victime de la situation internationale où il s’agissait désormais pour Franco de donner des gages aux puissances victorieuses. Il se retira alors de la vie politique, encore qu’il ait continué à siéger aux Cortes et présidé la Cour des comptes jusqu’à la fin de sa vie. Auteur prolifique, Aunós a publié — outre des ouvrages de théorie politique — des travaux d’historien, des monographies sur quelques villes historiques, des essais de musicologie, ainsi que des œuvres de fiction. (fr)
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  • Eduardo Aunós Pérez (* 1894 in Lleida; † 25. September 1967 in Lausanne) war ein spanischer Diplomat und Politiker und von 1927 bis 1930 Wirtschaftsminister während der Diktatur von Miguel Primo de Rivera. (de)
  • Eduardo Aunós Pérez (8 September 1894 – 25 September 1967) was a Spanish politician who served as Minister of Justice of Spain between 1943 and 1945, during the Francoist dictatorship. (en)
  • Eduardo Aunós Pérez (Lérida, 8 de septiembre de 1894-Lausana, 25 de septiembre de 1967) fue un político y pensador español, doctor en Derecho, regionalista catalán, secretario de Francisco Cambó, diputado en Cortes en 1916 y 1921, ministro con Miguel Primo de Rivera y presidente de la XIII Conferencia Internacional de Trabajo celebrada en Ginebra. Exiliado en Francia durante la Segunda República Española, se unió a los sublevados, ocupando diversos cargos políticos y diplomáticos durante la dictadura franquista en la que fue ministro de Justicia en 1943-1945.​ (es)
  • Eduardo Aunós Pérez (Lérida, 1894 - Lausanne, 1967) était un homme politique, juriste, journaliste, diplomate, essayiste, penseur et écrivain espagnol, l’un des principaux théoriciens de la doctrine corporatiste en Espagne. Auteur prolifique, Aunós a publié — outre des ouvrages de théorie politique — des travaux d’historien, des monographies sur quelques villes historiques, des essais de musicologie, ainsi que des œuvres de fiction. (fr)
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