rdfs:comment
| - أبو علي الحسن بن رشيق المعروف بالقيرواني أحد الأدباء والبلغاء، له كتب عدة منها: كتاب العمدة في معرفة صناعة الشعر ونقده وعيوبه، وكتاب الأنموذج والرسائل الفائقة والنظم الجيد. ولد بمدينة المسيلة بالمغرب العربي (في دولة الجزائر حاليًا) ونشأ بها وتعلم هناك، ثم ارتحل إلى القيروان سنة 406 هـ.ولد في بعض الأقوال سنة 390 هـ وأبوه مملوك رومي من موالي الأزد. وكان أبوه يعمل في المحمدية صائغا، فعلمه أبوه صنعته، وهناك تعلم ابن رشيق الأدب، وفيها قال الشعر، وأراد التزود منه وملاقاة أهله، فرحل إلى القيروان واشتهر بها ومدح صاحبها واتصل بخدمته، ولم يزل بها إلى أن فتح العرب القيروان، فانتقل إلى جزيرة صقلية، واقام بمازرة إلى أن توفي سنة 456 هـ. (ar)
- Ibn Rachik or Ibn Rachiq, from his full name Abū ʿAlī Ḥasan Ibn Rašīq alias al-Kairwānī or al-Masili (Arabic : ابن رشيق القيرواني), born around 1000 (390 of the Islamic calendar) at Mohammediyya (now M'Sila in Algeria) and died October 15, 1064, was a writer, literary theorist, anthologist and a poet. The portrait of Ibn Rachik on a fifty Tunisian dinar bill was put into circulation July 25, 2009. (en)
- Ibn Rachik ou Ibn Rachiq, de son nom complet Abū ʿAlī Ḥasan Ibn Rašīq dit « al-Kairwānī » c'est-à-dire le Kairouanais (arabe : ابن رشيق القيرواني), né vers l'an 1000 (390 du calendrier musulman) à Mohammediyya (actuelle M'Sila en Algérie) et décédé le 15 octobre 1064, est un écrivain et poète de l'Ifriqiya. Le portrait d'Ibn Rachik figure sur le billet de cinquante dinars tunisiens mis en circulation le 25 juillet 2009. (fr)
|
has abstract
| - أبو علي الحسن بن رشيق المعروف بالقيرواني أحد الأدباء والبلغاء، له كتب عدة منها: كتاب العمدة في معرفة صناعة الشعر ونقده وعيوبه، وكتاب الأنموذج والرسائل الفائقة والنظم الجيد. ولد بمدينة المسيلة بالمغرب العربي (في دولة الجزائر حاليًا) ونشأ بها وتعلم هناك، ثم ارتحل إلى القيروان سنة 406 هـ.ولد في بعض الأقوال سنة 390 هـ وأبوه مملوك رومي من موالي الأزد. وكان أبوه يعمل في المحمدية صائغا، فعلمه أبوه صنعته، وهناك تعلم ابن رشيق الأدب، وفيها قال الشعر، وأراد التزود منه وملاقاة أهله، فرحل إلى القيروان واشتهر بها ومدح صاحبها واتصل بخدمته، ولم يزل بها إلى أن فتح العرب القيروان، فانتقل إلى جزيرة صقلية، واقام بمازرة إلى أن توفي سنة 456 هـ. (ar)
- Ibn Rachik or Ibn Rachiq, from his full name Abū ʿAlī Ḥasan Ibn Rašīq alias al-Kairwānī or al-Masili (Arabic : ابن رشيق القيرواني), born around 1000 (390 of the Islamic calendar) at Mohammediyya (now M'Sila in Algeria) and died October 15, 1064, was a writer, literary theorist, anthologist and a poet. He grew up in Mohammediyya and studied while learning his father's craft: jewellery. He was interested in literature and wrote his early poems. It is then decided to return to Kairouan, capital of science and knowledge of the time, in 1015. There are often the great masters and scientists of the time, like Mohamed Ibn Ja'far al- Kazzaz Temimī and Abū Isḥāq Ibrahīm al-Ḥuṣari, and deepen his knowledge with them. At the same time, he dealt with commercial activities. In 1026, he contacted the Zirid court by eulogizing the ruler of Al-Muʿizz ben Badis who appreciated the extent of his knowledge and his literary talent. He quickly became the palace's official poet, while expanding his area of interest in the history of literature and developing his skills in criticism and poetic art theory. In 1051, he composed the satire of the judge of the city of Sabra (also called El Mansouria), which was deemed worthy to be exiled; he fled to Egypt. Upon his return, he attended the decay of Kairouan caused by the endless struggles that bring Al-Mu'izz ben Badis to settle in Mahdia. Taking advantage of this event, Ibn Rachik wrote a new eulogy in honor of the caliph, but this has the opposite effect to that hoped because the poem begins with "Do not give in and have no trouble", which is considered as an undermining the prestige of the caliph. Ibn Rachik was then exiled to Mazara (Sicily) in 1057. According to some sources, he remained there until his death on October 15, 1064, but it seems more likely that he returned to Mahdia since he wrote the elegy funeral of the ruler Al-Mu'izz ben Badis, then later the eulogy of his son Tamim ben al-Muʿizz. The portrait of Ibn Rachik on a fifty Tunisian dinar bill was put into circulation July 25, 2009. (en)
- Ibn Rachik ou Ibn Rachiq, de son nom complet Abū ʿAlī Ḥasan Ibn Rašīq dit « al-Kairwānī » c'est-à-dire le Kairouanais (arabe : ابن رشيق القيرواني), né vers l'an 1000 (390 du calendrier musulman) à Mohammediyya (actuelle M'Sila en Algérie) et décédé le 15 octobre 1064, est un écrivain et poète de l'Ifriqiya. Il grandit à Mohammediyya et étudie tout en apprenant le métier de son père, un joaillier affranchi d'origine chrétienne. Il s'intéresse rapidement à la littérature et rédige ses premiers poèmes. En 1015, alors qu'il n'a environ que 15 ans, il décide de se rendre à Kairouan, capitale des sciences et du savoir de l'époque. Il y fréquente les grands maîtres et savants de l'époque, et suit les cours de Mohamed Ibn Jaʿfar al-Jazzaz Temimī, Abū Isḥāq Ibrahīm al-Ḥuṣari, et Abd al Karim al-Nahchali. Il s'occupe parallèlement d'activités commerciales. Après un court séjour à Sfax, il devient le protégé du précepteur du prince (appelé Ibn Abi Rijal) puis du roi. En 1026, il perce à la cour ziride en faisant l'éloge panégyrique du souverain Al-Muʿizz ben Badis qui apprécie l'étendue de ses connaissances et son talent littéraire. Il devient rapidement poète officiel du palais et occupe le poste de secrétaire de chancellerie, tout en élargissant son domaine d'intérêt à l'histoire de la littérature et en développant ses compétences en critique et en théorie de l'art poétique. Il est bon vivant, possède la particularité de loucher. Le roi aime provoquer des joutes entre lui et un autre poète de la cour, Ibn Charaf qui lui, est borgne et chauve. La rivalité entre Ibn Rachik et Ibn Charaf à la cour devient légendaire. Sa vie se déroule normalement et rien ne semble avoir perturbé son cours jusqu'en 1051, année au cours de laquelle il compose la satire du juge de la ville de Sabra Al-Mansuriya (juste à la sortie Sud-Ouest de l'actuelle Kairouan), ce qui lui vaut d'être banni et de fuir vers l'Égypte. À son retour, son grand rival de toujours, Ibn Charaf excédé et vaincu se sent dans l'obligation de quitter la cour et déménager à Mahdia. La tranquillité d'ibn Rafik ne sera que de courte durée : il assiste à la déchéance de Kairouan causé par les luttes interminables et l'arrivée des tribus hillaliennes qui amènent Al-Muʿizz ben Badis à fuir et s'installer à Mahdia en 1057 (ce qui, semble-t-il, cause le départ d'Ibn Charaf de la ville pour la Sicile). Profitant de cet événement, Ibn Rachik écrit un nouveau panégyrique en l'honneur du calife, mais cela a un effet inverse à celui espéré car le poème commence par « Ne cède pas et n'aie aucun trouble », ce qui est jugé comme une atteinte au prestige du calife. Ibn Rachik s'exile alors à Mazara (Sicile) en 1057. Selon certaines sources, il y reste jusqu'à sa mort le 15 octobre 1064, mais il semble plus probable qu'il soit rentré à Mahdia puisqu'il rédige l'élégie funèbre du souverain Al-Muʿizz ben Badis, puis plus tard le panégyrique de son fils Tamim ben al-Muizz. D'autres sources mentionnent sa présence en Sicile après la mort Al-Mu'izz ben Badis (donc en 1066) où il se serait réconcilié avec son grand rival de jadis Ibn Charaf. L'émir de Séville aurait alors invité les deux hommes à se rendre à sa cour mais Ibn Rachik serait mort à Mazara avant d'avoir pu s'y rendre. Le portrait d'Ibn Rachik figure sur le billet de cinquante dinars tunisiens mis en circulation le 25 juillet 2009. (fr)
|