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- Pacanne (né vers 1737 - mort en 1816) fut un grand chef des Miamis au cours de la fin du XVIIIe siècle et du début du XIXe. Fils de La Tortue (Aquenackqua), il était le frère de Tacumwah, qui fut la mère du chef Jean-Baptiste de Richardville. Leur famille possédait et contrôlait le Long Portage, une bande d'une douzaine de kilomètres entre les rivières Maumee et Wabash utilisées par les commerçants voyageant entre le Canada et la Louisiane. À ce titre, ils ont été une des familles les plus influentes de Kekionga. Pacanne (P'Koum-Kwa) est probablement le neveu de Pied Froid, qui fut le chef des Miamis de Kekionga jusqu'à ce qu'il meure d'une épidémie de variole en 1752. Une des premières références à Pacanne vient du capitaine Thomas Morris, qui avait été envoyé par les Britanniques pour sécuriser de Ouiatenon, de Vincennes et de Kekionga, à la suite de la rébellion de Pontiac. Au Fort Miamis, près de Kekionga, deux guerriers Miamis le traînèrent jusqu'au village et l'attachèrent à un poteau dans l'intention de le tuer. Selon le rapport du capitaine Morris, Pacanne, encore mineur, arriva à cheval sur les lieux et le libéra. Il est cependant possible que l'incident n'ait été qu'une mise en scène destinée à marquer la prise du pouvoir par Pacanne. En tant que chef et en tant qu'homme d'affaires, Pacanne voyagea beaucoup, visitant des villages aussi éloignés que Vincennes, Fort Détroit, Québec et Fort Niagara. En son absence, Kekionga était géré par Tacumwah et son fils, ainsi que par des chefs des alentours, tels que Michikinikwa et Le Gris. Les absences fréquentes de Pacanne ont amené à croire — à tort — que Le Gris était son supérieur. À l'automne de 1778, lors de la Révolution américaine, Pacanne a accompagné le lieutenant-gouverneur britannique Henry Hamilton en descendant la rivière Wabash pour reprendre Vincennes. Là, il dit aux chefs Piankashaw, (en) et (en), qui avaient soutenu les Américains lors de leur révolte, de prêter attention à Hamilton. À la suite d'un raid de novembre 1780 sur Kekionga par une milice canadienne sous le commandement d'Augustin de La Balme, il s'est ouvertement déclaré pour les Britanniques. Se référant aux Canadiens, il dit, « Vous voyez notre village taché de sang, vous pouvez penser que nous n'allons pas tendre la main à vos amis qui sont nos ennemis [les Américains]. Vous pouvez comprendre que si nous vous trouvons avec eux, nous ne ferons aucune distinction ». Pour faire face à cette menace, les Miamis de Kekionga ont demandé de l'aide afin d'attaquer Vincennes. Mais l'attaque n'eut jamais lieu parce que l'aide britannique ne vint jamais. Le commandant britannique Arent DePeyster a démontré la loyauté de Pacanne, disant qu'ils partageaient le même avis au sujet de la guerre. Après la Révolution américaine, Pacanne travailla comme émissaire entre les nouveaux États-Unis d'Amérique et la Confédération des Miamis. Il a été un guide pour le colonel Josiah Harmar et travailla avec le major Jean François Hamtramck. En août 1788, cependant, un groupe d'hommes du Kentucky dirigé par Patrick Brown a attaqué un village Piankashaw près de Vincennes et s'est échappé. Bien que le major Hamtramck promit de punir les envahisseurs, il était impuissant à le faire réellement. Lorsque Pacanne est retourné à Vincennes et apprit l'attaque, il rompit les communications avec Hamtramck et revint à Kekionga. (fr)
- Pacanne (c. 1737–1816) was a leading Miami chief during the late 18th and early 19th centuries. Son of The Turtle (Aquenackqua), he was the brother of Tacumwah, who was the mother of Chief Jean Baptiste Richardville. Their family owned and controlled the Long Portage, an 8-mile strip of land between the Maumee and Wabash Rivers used by traders travelling between Canada and Louisiana. As such, they were one of the most influential families of Kekionga. Pacanne (P'Koum-Kwa) was probably the nephew of Cold Foot, the Miami Chief of Kekionga until a smallpox epidemic took his life in 1752. One of the earliest references to Pacanne comes from Captain Thomas Morris, who had been sent by the British to secure Kekionga, Ouiatenon, Vincennes, and Kaskaskia following Pontiac's Rebellion. In 1764, at Fort Miamis, near Kekionga, two Miami warriors dragged him to the village and tied him to a pole with the intent of executing him. According to his report, Pacanne, still a minor, rode up and released him. This may have been a staged event, signalling Pacanne's assumption of leadership. As a chief and businessman, Pacanne travelled extensively, visiting villages as distant as Vincennes, Fort Detroit, Quebec City, and Fort Niagara. While gone, Kekionga was managed by Tacumwah and her son, as well as by nearby chiefs Little Turtle and Le Gris. Pacanne's frequent absence led to some misunderstandings that Le Gris was his superior. In Autumn of 1778, during the American Revolution, Pacanne accompanied British Lt-Governor Henry Hamilton down the Wabash River to recapture Vincennes. There, he told Piankeshaw chiefs Young Tobacco and Old Tobacco- who had supported the rebelling Americans- to pay attention to Hamilton. Following a November 1780 raid on Kekionga by a French colonial militia under Augustin de La Balme, he openly declared support for the British. Referring to the colonial French, Pacanne said, "You see our village stained with blood, you can think that we are not going to extend the hand to your friends who are our enemies. You can understand that if we find you with them that we will not make any distinction." Following up on this threat, the Miami of Kekionga requested aid in attacking Vincennes; the attack never occurred because the British aid never came. British commander Arent DePeyster singled out Pacanne's loyalty, saying they shared the same mind regarding the war. After the American Revolution, Pacanne worked as an emissary between the new United States and the Miami Confederacy. He was a guide for Colonel Josiah Harmar and worked with Major Jean François Hamtramck. In August 1788, however, a band of Kentucky men led by Patrick Brown attacked a Piankeshaw village near Vincennes and escaped. Although Major Hamtramck promised to punish the invaders, he was powerless to actually do so. When Pacanne returned to Vincennes and learned of the attack, he broke off communications with Hamtramck and returned to Kekionga. The next several years saw many major battles between the United States Army and the native nations in what has become known as the Northwest Indian War. Kekionga was the base of many raids against American settlers. Consequently, it was the target of American expeditions, leading to Hardin's Defeat, Harmar's Defeat, and St. Clair's Defeat. These conflicts ended with the Battle of Fallen Timbers and the Treaty of Greenville in 1795. Miami war chief Little Turtle attended and signed the treaty on behalf of the Miami, but Pacanne did not attend, instead sending his nephew, Chief Richardville. When approached later, Pacane still refused to sign. Even so, the chiefs encouraged compliance with the treaty, and opposed younger leaders- specifically Tecumseh- who continued to lead resistance against the Americans. Pacanne moved to a village near the mouth of the Mississinewa River, near present-day Peru, Indiana. He actively sought better relations with the new United States, and remained neutral at the onset of the War of 1812. But after American retaliation for the Fort Dearborn Massacre, Pacanne again allied with the British. Pacanne died in 1816 and was succeeded by his nephew, Jean Baptiste Richardville. (en)
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