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The 2009 French Caribbean general strikes began in the French overseas region of Guadeloupe on 20 January 2009, and spread to neighbouring Martinique on 5 February 2009. Both islands are located in the Lesser Antilles of the Caribbean. The general strikes began over the cost of living, the prices of basic commodities, including fuel and food, and demands for an increase in the monthly salaries of low income workers.

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  • The 2009 French Caribbean general strikes began in the French overseas region of Guadeloupe on 20 January 2009, and spread to neighbouring Martinique on 5 February 2009. Both islands are located in the Lesser Antilles of the Caribbean. The general strikes began over the cost of living, the prices of basic commodities, including fuel and food, and demands for an increase in the monthly salaries of low income workers. Stores and gas stations in the private sector, and public sector services including education, public transportation, and sanitation, were temporarily closed in Guadeloupe and Martinique due to the strikes. The strikes ended when the French government agreed to raise the salaries of the lowest paid by €200 and acceded to the strikers' top 20 demands. The strikes exposed deep ethnic, racial, and class tensions and disparities within Guadeloupe and Martinique and devastated the tourism industry of both islands during the high season. The islands were believed to have lost millions of dollars in tourism revenue due to cancelled vacations and closed hotels. Guadeloupe and Martinique had the second and third highest unemployment rates in the European Union as of 2007, according to Eurostat. (en)
  • Der Generalstreik auf den Französischen Antillen 2009 begann auf Guadeloupe am 20. Januar 2009 und dehnte sich am 5. Februar 2009 auf die Nachbarinsel Martinique aus. Hintergrund dieses vom „Kollektiv gegen die Ausbeutung“ (Liyannaj Kont Pwoftasyion, LKP) unter seinem Führer Elie Domota initiierten Generalstreiks waren im Wesentlichen Forderungen nach einer Anhebung der Mindestlöhne um 200 Euro und nach einer Herabsetzung der Preise für bestimmte Lebensmittel sowie die öffentlichen Verkehrsmittel. Nachdem der Streik in kurzer Zeit den größten Teil der örtlichen Wirtschaft lahmgelegt, ansonsten aber zunächst keine Verhandlungsfortschritte erbracht hatte, kam es Mitte Februar 2009 zu gewalttätigen Auseinandersetzungen und Straßenkämpfen in mehreren Orten der Insel, in deren Verlauf der Gewerkschaftssekretär Jacques Bino getötet wurde und aufgrund derer der Konflikt nunmehr auch außerhalb Guadeloupes – insbesondere in französischen und anderen europäischen Medien – Aufmerksamkeit erregte. Auf diese Weise zum Einschreiten gezwungen, gelang es der französischen Regierung schließlich, sowohl durch finanzielle Zugeständnisse des Staates als auch durch Druck auf die örtlichen Arbeitgeberverbände eine Einigung (den sog. „Accord Bino“) zu erreichen, mit dessen Abschluss am 4. März 2009 der Generalstreik nach annähernd siebenwöchiger Dauer offiziell beendet wurde. (de)
  • La grève générale de la Guyane et des Antilles françaises a commencé dans le département d'outre-mer de la Guyane le 24 novembre 2008, la Guadeloupe le 20 janvier 2009, et s'est étendue à l'île voisine de la Martinique le 5 février 2009. Les trois DOM sont situés sur le Plateau des Guyanes (au nord-Est de l'Amérique du Sud) et dans l’archipel des Antilles (mer des Caraïbes). Les revendications principales de cette « grève contre la vie chère » étaient une baisse des prix jugés abusifs de certains produits de base, comme le carburant et l'alimentation, ainsi qu'une demande de revalorisation des bas salaires. Le Monde diplomatique rapporte à cette époque « une situation de monopole, comme celui de la Compagnie maritime d'affrètement - Compagnie générale maritime (CMA-CGM), qui pratique des tarifs abusifs sur les conteneurs en provenance de la métropole. Huit familles békées contrôlent des chaînes de supermarchés et l’import-export. Le Groupe Bernard Hayot (GBH) par exemple est classé cent trente sixième fortune française. Entre 2007 et 2008, les produits de première nécessité se sont envolés : + 48 % pour le lait, + 87 % pour les pâtes, + 59 % pour le beurre, etc. ». La grève a paralysé pendant plus d'un mois et demi tous les secteurs, privés et publics, notamment les stations-services, les petits et grands commerces, les hôtels et les industries liés au tourisme, les établissements scolaires et les transports publics. Le 5 mars 2009, après 44 jours de conflit, un protocole d’accord pour la Guadeloupe a été signé par Élie Domota pour le LKP, le préfet Nicolas Desforges pour l’État et Victorin Lurel le président du conseil régional. Il a mis officiellement fin à la grève en satisfaisant les revendications populaires. La grève de 2009 est un mouvement de grande ampleur qui sort du cadre traditionnel des luttes syndicales. Le mouvement obtient un fort soutien populaire, ce qui oblige les syndicats à unir leur action. Le groupe syndical LKP en chef de fil érigera le terme pwofitasyon, un mot créole qui aura pour vocation d’englober tous les maux des sociétés antillaises, principalement la vie chère et le chômage jugés du fait de la responsabilité des exploiteurs. D’après Pierre Odin le terme pwofitasyon est un support contestataire, c’est un biais par lequel l’existence de l’exploitation généralisée est rendue visible en pointant du doigt une opposition entre exploiteurs et exploités. Il rajoute également à son analyse que la Guadeloupe et la Martinique sont considérées comme « dépendantes » de la France en raison de l’héritage colonial. Les prémisses de ce soulèvement s’observent en décembre 2008, une protestation se développe contre la hausse du prix de l’essence. Une manifestation se dirige en direction de la préfecture pour envoyer une délégation qui est aussitôt réprimée par la police devenue le seul moyen de réponse. Les syndicats lancent alors une date de grève générale pour le 20 janvier 2009. Une période durant laquelle, le LKP rédigent des revendications. Sur l’île voisine, la Martinique, la mobilisation semble moins importante et l’intersyndicale a peu d’écho. En 2009 l’unité syndicale prime et les organisations syndicales doivent s’accorder sur des revendications communes, malgré leurs divergences. Notamment, l’une des mesures phares de ces 44 jours de grèves qui était celle de la CGT relative à une augmentation des salaires de 200 euros. Le syndicat veut faire payer le patronat (l’exploitant), alors que l’UGTG vise surtout l’État. Elie Domota et l’UGTG, le syndicat majoritaire, animent la coalition du LKP. Le 20 janvier 2009, l’appel à la mobilisation remporte un franc succès en Guadeloupe, 10 000 personnes se retrouvent pour défiler dans les rues de Pointe-à-Pitre. Rapidement rejoint par d’autres secteurs, hôtellerie, commerce, énergie et eau, les rangs de la lutte se gonflent. Et au-delà des espérances syndicales le mouvement dépasse de très loin la mobilisation initiée par l’extrême-gauche. La Martinique suit le pas, et 20 000 personnes défilent dans les rues de Fort-de-France le 5 février. De très grande ampleur le mouvement dépasse ses organisateurs. Des axes routiers sont bloqués et la contestation s’autonomise du giron syndical. A cela s’ajoute une grande diffusion d’images, slogans et de chants. Le LKP conduit à une vague de défiance à l’égard des élus mais aussi des autorités administratives. Les négociations sont diffusées sur Canal 10, chaine télévisée locale, où les syndicalistes évoquent les réalités méconnues de l’exploitation en Guadeloupe. Cela leur vaudra la qualité d’experts, puisqu’en face les élus locaux accompagnés de l’élite sociale locale sont inactifs : un manque de réaction qui ne passe pas inaperçu. La rupture des négociations fait basculer la situation qui se rapproche de l’insurrection. Des barrages sur les routes et dans les quartiers sont érigés par la population et les confrontations avec les forces de l’ordre se multiplient. Devenues des espaces autonomes et hors d’atteintes, ils contribuent au développement de la politisation avec les discussions entre militants, auxquels se joignent des personnes extérieures. Cette politisation par le bas est en lien direct avec les problèmes matériels du quotidien, comme le ravitaillement de la population. La stratégie repose sur l’horizontalité et les réseaux d’interconnaissances, ce qui fait que le mouvement sort de la sphère des responsables syndicaux et devient porté par des gens ordinaires. La tension monte et des affrontements avec les forces de l’ordre ont lieu sur les barrages, avec des barricades enflammées, munis de jets de pierre. Toute la population est au rendez-vous, en particulier la jeunesse des quartiers populaires. Mais le LKP se prononce à l’encontre d’une insurrection. Un refus surement dû à la mort du syndicaliste Jacques Binot et le souvenir de Mai 67, raisons pour lesquelles il y aura une demande pour lever les barrages. L’annonce est mal reçue par les jeunes qui n’apprécient pas les ordres du LKP. Les 44 jours de grèves s’achèveront par un appel au calme et à retourner au travail après avoir obtenu satisfaction des revendications. (fr)
  • Zamieszki we francuskich departamentach zamorskich (2009) – fala strajków, które rozpoczęły się w regionie Gwadelupy 20 stycznia 2009 roku, a 5 lutego rozprzestrzeniły się na sąsiednią wyspę, Martynikę. Obydwie wyspy leżą w rejonie Małych Antyli na Morzu Karaibskim. Głównymi postulatami strajkujących było obniżenie cen podstawowych towarów, w tym paliwa i żywności oraz wzrost płacy minimalnej z 900 do 1100 euro. Wiele sklepów i stacji benzynowych, szkół oraz firm transportu publicznego zostało zamkniętych na Gwadelupie i Martynice ze względu na strajki. Zamieszki ukazały głębokie konflikty etniczne, rasowe, jak i klasowe na obydwu wyspach. Praktycznie cała gospodarka Gwadelupy jest kontrolowana przez potomków kolonizatorów. Biali stanowią 1% mieszkańców, ale to oni są w posiadaniu połowy ziemi na wyspie oraz 90% udziałów w przemyśle żywnościowym. Straty branży turystycznej obu wysp liczone są w milionach dolarów, ze względu na przerwane wakacje wielu turystów oraz zamknięcie hoteli. Strajk został zakończony po tym, jak prezydent Francji Nicolas Sarkozy zobowiązał się do przyznania pakietu pomocy socjalnej w wysokości 736 milionów dolarów. Środki mają zostać przeznaczone na pomoc dla biednych rodzin i na dopłaty do paliwa i żywności. Gwadelupa i Martynika mają drugą i trzecią najwyższą stopę bezrobocia w Unii Europejskiej od 2007 roku, zgodnie z danymi Eurostatu. (pl)
  • Беспорядки 2009 года на Мартинике и Гваделупе — события, начавшиеся во французском департаменте Гваделупа и позже перекинувшиеся на департамент Мартиника в январе 2009 года. Забастовки и протесты начались из-за недовольства высокой стоимостью жизни и высокими ценами на товары первой необходимости, были выдвинуты требования увеличения заработной платы. Во время забастовок, начавшихся 20 января и продолжавшихся по конец февраля, на островах были закрыты государственные предприятия, включая школы и предприятия общественного транспорта, а также магазины и бензоколонки. Беспорядки обнажили давние этнические, расовые и классовые противоречия в обществе, связанные с традиционным доминированием в нём белых. Они также нанесли серьёзный удар по туризму на островах в высокий сезон, что привело к многомиллионным потерям. До беспорядков Гваделупа и Мартиника характеризовались чрезвычайно высоким уровнем безработицы, занимая второе и третье места в Европейском союзе (после Реюньона). (ru)
  • Storstrejken i Franska Karibien 2009 började den 20 januari 2009 i de franska regionerna av Karibien på ön Guadeloupe och spred sig till grannön Martinique den 5 februari 2009. Båda öarna ligger i Små Antillerna i Karibiska havet. Strejken började i och med frågorna om levnadskostnaden, priserna på basvaror, inkluderat bensin och mat och krav på att månadslönen höjs för låginkomsttagarna. Affärer, bensinstationer, skolor, kollektivtrafik och renhållningen har stängts i Guadeloupe och Martinique under strejken. En facklig representant har skjutits till döds och flera poliser har skadats i sammandrabbningar med demonstranter. (sv)
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  • The 2009 French Caribbean general strikes began in the French overseas region of Guadeloupe on 20 January 2009, and spread to neighbouring Martinique on 5 February 2009. Both islands are located in the Lesser Antilles of the Caribbean. The general strikes began over the cost of living, the prices of basic commodities, including fuel and food, and demands for an increase in the monthly salaries of low income workers. (en)
  • Der Generalstreik auf den Französischen Antillen 2009 begann auf Guadeloupe am 20. Januar 2009 und dehnte sich am 5. Februar 2009 auf die Nachbarinsel Martinique aus. Hintergrund dieses vom „Kollektiv gegen die Ausbeutung“ (Liyannaj Kont Pwoftasyion, LKP) unter seinem Führer Elie Domota initiierten Generalstreiks waren im Wesentlichen Forderungen nach einer Anhebung der Mindestlöhne um 200 Euro und nach einer Herabsetzung der Preise für bestimmte Lebensmittel sowie die öffentlichen Verkehrsmittel. Nachdem der Streik in kurzer Zeit den größten Teil der örtlichen Wirtschaft lahmgelegt, ansonsten aber zunächst keine Verhandlungsfortschritte erbracht hatte, kam es Mitte Februar 2009 zu gewalttätigen Auseinandersetzungen und Straßenkämpfen in mehreren Orten der Insel, in deren Verlauf der Gewer (de)
  • La grève générale de la Guyane et des Antilles françaises a commencé dans le département d'outre-mer de la Guyane le 24 novembre 2008, la Guadeloupe le 20 janvier 2009, et s'est étendue à l'île voisine de la Martinique le 5 février 2009. Les trois DOM sont situés sur le Plateau des Guyanes (au nord-Est de l'Amérique du Sud) et dans l’archipel des Antilles (mer des Caraïbes). Les revendications principales de cette « grève contre la vie chère » étaient une baisse des prix jugés abusifs de certains produits de base, comme le carburant et l'alimentation, ainsi qu'une demande de revalorisation des bas salaires. Le Monde diplomatique rapporte à cette époque « une situation de monopole, comme celui de la Compagnie maritime d'affrètement - Compagnie générale maritime (CMA-CGM), qui pratique des t (fr)
  • Zamieszki we francuskich departamentach zamorskich (2009) – fala strajków, które rozpoczęły się w regionie Gwadelupy 20 stycznia 2009 roku, a 5 lutego rozprzestrzeniły się na sąsiednią wyspę, Martynikę. Obydwie wyspy leżą w rejonie Małych Antyli na Morzu Karaibskim. Głównymi postulatami strajkujących było obniżenie cen podstawowych towarów, w tym paliwa i żywności oraz wzrost płacy minimalnej z 900 do 1100 euro. Gwadelupa i Martynika mają drugą i trzecią najwyższą stopę bezrobocia w Unii Europejskiej od 2007 roku, zgodnie z danymi Eurostatu. (pl)
  • Беспорядки 2009 года на Мартинике и Гваделупе — события, начавшиеся во французском департаменте Гваделупа и позже перекинувшиеся на департамент Мартиника в январе 2009 года. Забастовки и протесты начались из-за недовольства высокой стоимостью жизни и высокими ценами на товары первой необходимости, были выдвинуты требования увеличения заработной платы. Во время забастовок, начавшихся 20 января и продолжавшихся по конец февраля, на островах были закрыты государственные предприятия, включая школы и предприятия общественного транспорта, а также магазины и бензоколонки. (ru)
  • Storstrejken i Franska Karibien 2009 började den 20 januari 2009 i de franska regionerna av Karibien på ön Guadeloupe och spred sig till grannön Martinique den 5 februari 2009. Båda öarna ligger i Små Antillerna i Karibiska havet. Strejken började i och med frågorna om levnadskostnaden, priserna på basvaror, inkluderat bensin och mat och krav på att månadslönen höjs för låginkomsttagarna. Affärer, bensinstationer, skolor, kollektivtrafik och renhållningen har stängts i Guadeloupe och Martinique under strejken. (sv)
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  • Generalstreik auf den Französischen Antillen 2009 (de)
  • 2009 French Caribbean general strikes (en)
  • Grève générale en Guyane et aux Antilles françaises en 2008-2009 (fr)
  • Zamieszki we francuskich departamentach zamorskich (2009) (pl)
  • Storstrejken i Franska Karibien 2009 (sv)
  • Массовые беспорядки на Мартинике и Гваделупе (2009) (ru)
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