dbo:abstract
|
- Au Canada, une école séparée ( « Separate School » en anglais) est un type d'école publique ayant un statut constitutionnel dans trois provinces (Ontario, Alberta et Saskatchewan) et statutaire dans les trois territoires (Territoires du Nord-Ouest, Yukon et Nunavut). Dans ces juridictions canadiennes, une école séparée est une école dirigée par une autorité civile - un conseil scolaire séparé - dont le mandat est inscrit dans la Constitution canadienne (pour les trois provinces) ou dans les lois fédérales (pour les trois territoires). Dans ces six juridictions, un électorat civil, composé de membres de la religion minoritaire, élit les conseillers scolaires séparés conformément à la législation électorale des autorités locales de la province ou du territoire. Ces administrateurs sont légalement responsables devant leur électorat et le gouvernement provincial ou territorial. Aucune église n'a d'intérêt constitutionnel, légal ou de propriété dans une école séparée. Le mandat d'une école séparée, prévu par la Constitution, est de fournir l'éducation dans un cadre scolaire reflétant la doctrine catholique romaine (ou, plus rarement, protestante). Ce mandat peut se manifester dans le programme d'études, les exercices et pratiques, et la dotation en personnel. Les limites de ce mandat sont déterminées par l'application de la Charte canadienne des droits et libertés et des décisions judiciaires. La Constitution du Canada ne fait pas de l’enseignement scolaire séparé un droit naturel ou inconditionnel accessible à tous. Seuls les protestants et catholiques, quelle que soit la population religieuse minoritaire par rapport à l'autre sur un territoire donné, peuvent envisager la mise en place d'un enseignement scolaire séparé. Le droit d'établissement d'une école séparée n'est pas disponible pour les citoyens d'une autre religion (comme les chrétiens orthodoxes, les juifs, les mormons, les hindous, les musulmans, les bouddhistes ou les sikhs ). De plus, la religion minoritaire doit établir qu'elle souhaite quitter le système scolaire public et créer un système scolaire séparé. (fr)
- In Canada, a separate school is a type of school that has constitutional status in three provinces (Ontario, Alberta and Saskatchewan) and statutory status in the three territories (Northwest Territories, Yukon and Nunavut). In these Canadian jurisdictions, a separate school is one operated by a civil authority—a separate school board—with a mandate enshrined in the Canadian Constitution (for the three provinces) or in federal statutes (for the three territories). In these six jurisdictions a civil electorate, composed of the members of the minority faith, elects separate school trustees according to the province's or territory's local authorities election legislation. These trustees are legally accountable to their electorate and to the provincial or territorial government. No church has a constitutional, legal, or proprietary interest in a separate school. The constitutionally provided mandate of a separate school jurisdiction and of a separate school is to provide education in a school setting that the separate school board considers reflective of Roman Catholic (or, rarely, Protestant) theology, doctrine, and practices. This mandate can manifest itself in the Program of Studies and the curriculum, exercises and practices, and staffing. The limits of this mandate are determined by the application of the Canadian Charter of Rights and Freedoms, and judicial decisions. The different experience in Ontario as compared to Alberta and Saskatchewan is principally the result of the same constitutional provisions having effect on settlement at different stages in Canadian history. The Constitution of Canada does not establish separate school education as a available to all. Only Protestants or Roman Catholics, whichever is the minority faith population compared to the other in a community, can consider the establishment of separate school education. The separate school establishment right is not available to citizens of any other faith (such as Orthodox Christians, Jews, Mormons, Hindus, Muslims, or Sikhs). In addition, the minority faith must establish that they wish to leave the public school system and create a separate school system. (en)
- セパレート・スクール(英: Separate school)は、カナダにおいて、私立校 (Private) 、公立校 (Public) とは別に、カリキュラムにキリスト教教育を含みながらも、公的な援助金を受けている学校である。授業料が無料であり、公立校として認識されている。 キリスト教系の私立校同様、セパレート・スクールは宗教学校であるため、宗派の異なる児童・生徒の入学や、信者でない者の雇用に関して拒否する権利を持っている。しかし近年は宗教を前面に押し出さない非宗教学校となっているものも多い。 (ja)
|
rdfs:comment
|
- セパレート・スクール(英: Separate school)は、カナダにおいて、私立校 (Private) 、公立校 (Public) とは別に、カリキュラムにキリスト教教育を含みながらも、公的な援助金を受けている学校である。授業料が無料であり、公立校として認識されている。 キリスト教系の私立校同様、セパレート・スクールは宗教学校であるため、宗派の異なる児童・生徒の入学や、信者でない者の雇用に関して拒否する権利を持っている。しかし近年は宗教を前面に押し出さない非宗教学校となっているものも多い。 (ja)
- Au Canada, une école séparée ( « Separate School » en anglais) est un type d'école publique ayant un statut constitutionnel dans trois provinces (Ontario, Alberta et Saskatchewan) et statutaire dans les trois territoires (Territoires du Nord-Ouest, Yukon et Nunavut). Dans ces juridictions canadiennes, une école séparée est une école dirigée par une autorité civile - un conseil scolaire séparé - dont le mandat est inscrit dans la Constitution canadienne (pour les trois provinces) ou dans les lois fédérales (pour les trois territoires). (fr)
- In Canada, a separate school is a type of school that has constitutional status in three provinces (Ontario, Alberta and Saskatchewan) and statutory status in the three territories (Northwest Territories, Yukon and Nunavut). In these Canadian jurisdictions, a separate school is one operated by a civil authority—a separate school board—with a mandate enshrined in the Canadian Constitution (for the three provinces) or in federal statutes (for the three territories). In these six jurisdictions a civil electorate, composed of the members of the minority faith, elects separate school trustees according to the province's or territory's local authorities election legislation. These trustees are legally accountable to their electorate and to the provincial or territorial government. No church has (en)
|