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- The Salpêtriére School, also known as the School of Paris, is, with the Nancy School, one of the schools that contributed to the age of hypnosis in France from 1882 to 1892. The leader of this school, the neurologist Jean Martin Charcot, contributed to the rehabilitation of hypnosis as a scientific subject presenting it as a somatic expression of hysteria. Charcot also used hypnosis as an investigative method and that by putting his hysterical patients into an "experimental state" it would permit him to reproduce their symptoms and interpret them. Charcot did not consider people suffering from hysteria as pretenders and discovered that hysteria was not just a state reserved for women. Finally, Charcot associated hysteria to post-traumatic paralysis, establishing the basis for the theory of psychic trauma. Charcot's collaborators included Joseph Babinski, Paul Richer, Alfred Binet, Charles Féré, Pierre Janet, Georges Gilles de la Tourette, Alexandre-Achille Souques, Jules Cotard, Pierre Marie, Gilbert Ballet, Paul Regnard, Désiré-Magloire Bourneville, Paul Brémaud and Victor Dumontpallier. Ultimately, Charcot was accused of operating as a carnival showman, training his patients in theatrical behaviour, which he would attribute to hypnosis. After his death in 1893, the practice of hypnotism declined in medical circles. (en)
- L'École de la Salpêtrière, aussi appelée École de Paris, est, avec l'École de Nancy, l'une des deux grandes écoles ayant participé à l'« âge d'or » de l'hypnose en France de 1882 à 1892. Elle est basée à l'hôpital de la Salpêtrière. Le chef de file de cette école, le neurologue Jean Martin Charcot, contribue à réhabiliter l'hypnose comme sujet d'étude scientifique en la présentant comme un fait somatique propre à l'hystérie. Charcot utilise également l'hypnose comme méthode d'investigation, pensant mettre ses patientes hystériques dans un « état expérimental » permettant de reproduire et d'interpréter leurs symptômes. Les travaux de la Salpêtrière introduisent également une nouvelle vision des phénomènes hystériques. Charcot ne considère plus les malades hystériques comme des simulatrices et découvre, à la surprise générale, que l'hystérie n'est pas le privilège des femmes. Enfin, Charcot rattache l'hystérie aux phénomènes de paralysies post-traumatiques, établissant les bases d'une théorie du traumatisme psychique. Parmi les collaborateurs de Charcot considérés comme les membres de l'École de la Salpêtrière, on compte notamment Joseph Babinski, Paul Richer, Alfred Binet, Charles Féré, Pierre Janet, Georges Gilles de La Tourette, Achille Souques, Jules Cotard, Pierre Marie, Gilbert Ballet, Paul Regnard, Désiré-Magloire Bourneville, Ferdinand Bottey, Paul Brémaud et Amédée Dumontpallier. Les travaux de l'École de la Salpêtrière ont une influence importante sur la plupart des grands cliniciens de l'époque, tels Sigmund Freud, Eugen Bleuler ou Joseph Delbœuf. Au terme des polémiques qui l'opposent à Hippolyte Bernheim et aux autres membres de l'École de Nancy, Charcot est accusé d'avoir opéré à la manière d'un montreur de foire, dressant ses patientes aux comportements théâtraux qu'il rapporte à l'hypnose. Après sa mort en 1893, la pratique de l'hypnotisme décline dans les milieux médicaux et se voit frappée d'interdit par les fondateurs de la psychologie expérimentale et de la psychanalyse. (fr)
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- The Salpêtriére School, also known as the School of Paris, is, with the Nancy School, one of the schools that contributed to the age of hypnosis in France from 1882 to 1892. The leader of this school, the neurologist Jean Martin Charcot, contributed to the rehabilitation of hypnosis as a scientific subject presenting it as a somatic expression of hysteria. Charcot also used hypnosis as an investigative method and that by putting his hysterical patients into an "experimental state" it would permit him to reproduce their symptoms and interpret them. (en)
- L'École de la Salpêtrière, aussi appelée École de Paris, est, avec l'École de Nancy, l'une des deux grandes écoles ayant participé à l'« âge d'or » de l'hypnose en France de 1882 à 1892. Elle est basée à l'hôpital de la Salpêtrière. Le chef de file de cette école, le neurologue Jean Martin Charcot, contribue à réhabiliter l'hypnose comme sujet d'étude scientifique en la présentant comme un fait somatique propre à l'hystérie. Charcot utilise également l'hypnose comme méthode d'investigation, pensant mettre ses patientes hystériques dans un « état expérimental » permettant de reproduire et d'interpréter leurs symptômes. (fr)
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