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Louis-Jodel Chamblain (born January 18, 1953 or 1954) is a prominent Haitian military figure who has led both government troops and rebels. Chamblain first emerged as a notorious figure as a sergeant within the transitional military junta running Haïti following the collapse of Jean-Claude Duvalier's dictatorship in 1986. In 1987, Chamblain allegedly headed government death squads that attacked voters at the 1987 presidential election, causing it to be cancelled; the election was to permit transition to civilian rule.

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  • Louis-Jodel Chamblain (* 1953/1954) war der zweitranghöchste Führer der paramilitärischen Organisation FRAPH auf Haiti, die für zahlreiche Menschenrechtsverletzungen verantwortlich gemacht wird. Chamblain verließ die Forces Armées d'Haïti Ende 1980 als Sergeant und tauchte 1993 wieder im FRAPH auf.Nach dem Einmarsch amerikanischer Truppen in Haiti 1994 floh Chamblain zusammen mit Emmanuel Constant in die Dominikanische Republik, wo er in weiteren paramilitärischen Einheiten tätig war. Chamblain wurde in Abwesenheit für seine Beteiligung am Raboteau-Massaker und die Ermordung von Antoine Izméry, einem bekannten Geschäftsmann und Unterstützer von Jean-Bertrand Aristide verurteilt. Im Februar 2004 kehrte Chamblain nach Haiti zurück, um an der Rebellion gegen Aristide teilzunehmen. Im April 2004 stellte sich Chamblain einem Gerichtsverfahren bezüglich der Ermordung von Antoine Izméry, in dem er freigesprochen wurde. Daraufhin wurde er im August 2005 aus dem Gefängnis entlassen. (de)
  • Louis-Jodel Chamblain (nació 18 de enero de 1953 ) es un militar haitiano, llamado, junto a Guy Philippe señor de la guerra, y líder de la rebelión de 2004 contra el presidente Jean-Bertrand Aristide.​ Chamblain ejerció la carrera militar, pronto emergió como figura notoria como sargento dentro de la junta militar transitoria que funcionaba en Haití tras el derrumbamiento del dictador Jean-Claude Duvalier (conocido también como Bebé Doc) en 1986. En 1987, Chamblain dirigió los escuadrones de la muerte del gobierno que interrumpieron una elección prevista que habría marcado la transición a un gobierno civil. En total mataron a 34 votantes, y la elección fue cancelada. Las elecciones civiles finalmente se celebraron en 1990, en la cual resultó ganador Jean-Bertrand Aristide, pero un golpe militar dirigido por el general de raza blanca Raoul Cédras en el cual Chamblain estaba implicado derrocó Aristide en 1991. Inmediatamente después del golpe, la reputación de brutal de Chamblain creció cuando salieron a la luz los casos de millares de asesinatos de los seguidores de Aristide, donde Chamblain era directamente responsable. Chamblain formó una organización paramilitar, el Frente para el Adelanto y el Progreso de Haití (FRAPH), en 1993 mientras que las tensiones crecían entre los partidarios del restablecimiento de Aristide y los del gobierno militar. Con el final del régimen y la restauración de la presidencia de Aristide (después de la intervención de Estados Unidos) en 1994, Chamblain se exilió en la vecina República Dominicana. Lo condenaron en ausencia por su implicación en el asesinato de Antoine Izméry, activista por el establecimiento de un gobierno civil y democrático en Haití. En febrero de 2004, Chamblain volvió del exilio para participar en una nueva rebelión contra Aristide. Poco después de su regreso, capturó la ciudad central de Hincha con un grupo paramilitar de 50 hombres, que consiguió el definitivo derrocamiento del presidente.​ Amnistía Internacional hizo un llamado a las fuerzas de paz de la ONU para que arrestasen a Chamblain por su presunta participación en varios crímenes de guerra en 1987, 1991, y 1993-1994. En abril de 2004, compareció ante la justicia; finalmente en su proceso en el caso del asesinato de Izméry resultó absuelto; entró en prisión por otros delitos en agosto de 2005.​ (es)
  • Louis-Jodel Chamblain (born January 18, 1953 or 1954) is a prominent Haitian military figure who has led both government troops and rebels. Chamblain first emerged as a notorious figure as a sergeant within the transitional military junta running Haïti following the collapse of Jean-Claude Duvalier's dictatorship in 1986. In 1987, Chamblain allegedly headed government death squads that attacked voters at the 1987 presidential election, causing it to be cancelled; the election was to permit transition to civilian rule. Civilian elections did take place in 1990 (Haitian general election, 1990–1991), in which Jean-Bertrand Aristide was elected, but the 1991 Haitian coup d'état, in which Chamblain was involved, overthrew Aristide just eight months later. Immediately following the coup, Chamblain's reputation for brutality grew further as he is reported to have been responsible for thousands of murders of Aristide followers. Chamblain was second-in-command of a paramilitary organization, the Front for the Advancement and Progress of Haïti (FRAPH), founded in August 1993 as tensions grew between supporters of Aristide's reinstatement and supporters of the military government. With the end of the military regime and restoration of Aristide (following the U.S. Operation Uphold Democracy intervention) in 1994, Chamblain went into exile in the Dominican Republic. He was convicted in absentia for his involvement in the murder of Antoine Izméry, a well-known pro-democracy activist, and for his involvement in the Raboteau Massacre. In February 2004, Chamblain returned from exile to take part in a new rebellion against Aristide. Shortly after his return, he captured the central city of Hinche from the Haitian police with a force of 50 men. Following Chamblain's return and the collapse of Aristide's government in 2004, Amnesty International called for UN peacekeepers to arrest Chamblain for his alleged participation in various war crimes in 1987, 1991, and 1993-1994. In April 2004, he turned himself in to face a retrial in the case of Izméry's murder and was acquitted; he was eventually released from prison in August 2005. Chamberlain appeared together with Jean-Claude Duvalier as his chief-of-security on Duvalier's return from exile on 16 January 2011. (en)
  • Louis-Jodel Chamblain (né en 1951) a été un sergent de l'armée haïtienne et un chef para-militaire rebelle. Il est considéré comme un criminel de guerre par les organisations internationales des Droits de l'homme. Chamblain fut l'un des chefs des Tontons macoutes sous le régime répressif de Jean-Claude Duvalier. Chamblain devint ensuite un sergent au sein de la junte militaire de transition qui succéda à la dictature de Jean-Claude Duvalier en 1986. En 1987, Chamblain aurait dirigé des escadrons de la mort, lors des élections prévues dans le cadre de la transition vers un régime civil. Les élections furent interrompues. En tout, 34 électeurs furent tués, et l'élection fut annulée. Après l'élection présidentielle, en décembre 1990, dans laquelle Jean-Bertrand Aristide fut élu, ce dernier fut renversé, un an plus tard en 1991, par un coup d'État militaire au cours duquel Chamblain participa. Immédiatement après ce coup d'État, la réputation de brutalité de Chamblain était grande, ainsi il aurait été responsable, à la tête de son groupe para-militaire d'extrême droite (Front pour l'avancement et le progrès d'Haïti (FRAPH)), de près de cinq mille meurtres de partisans d'Aristide. En 1994, avec la fin du régime militaire et la restauration d'Aristide (à la suite de l'intervention des États-Unis), Chamblain partit en exil en République dominicaine. Il fut condamné par contumace pour son implication dans le massacre de Raboteau et l'assassinat d'un homme d'affaires important et fidèle soutien du président Aristide, Antoine Izméry. En février 2004, Chamblain revint d'exil, pour participer à une nouvelle rébellion contre le président Aristide et dirigée par Amiot Métayer puis après son assassinat, par son frère Buteur Métayer. Peu de temps après son retour, Chamblain s'empara de la ville de Hinche avec les forces rebelles de Guy Philippe. Aristide finit par être renversé par le coup d'État de 2004 à Haïti. Après le retour de Chamblain et l'effondrement du gouvernement d'Aristide en 2004, Amnesty International demanda aux casques bleus de l'ONU, de procéder à l'arrestation de Chamblain pour sa participation présumée à des crimes de guerre, notamment en 1987, 1991 et 1993-1994. En avril 2004, Chamblain se rendit aux autorités pour faire face à un nouveau procès. Il fut acquitté dans le cas de l'assassinat d'Izméry. L'ambassadeur américain à Port-au-Prince, James Foley a sévèrement condamné cette libération, la qualifiant de scandaleuse. Malgré cet acquittement, il resta toujours détenu par les autorités judiciaires qui enquêtaient sur sa responsabilité dans l'incendie qui avait ravagé en partie la Cité Soleil, un bidonville à l'extérieur de la capitale de Port-au-Prince en 1993. Il a finalement été libéré de prison en août 2005 en vertu d'un arrêt de la Cour d'Appel de Port-au-Prince. Le 16 août 2004, une organisation haïtienne de défense des droits de l’homme, la "Coalition nationale pour les droits des Haïtiens", s’était déclarée profondément "préoccupée" par un procès organisé "de manière incompréhensible, à la va-vite" et destiné, selon cette organisation, à trouver "un compromis politique entre le gouvernement provisoire et les anciens rebelles pour blanchir l’ex-numéro 2 du FRAPH". (fr)
  • Луи-Жодель Шамблен (фр. Louis-Jodel Chamblain; 18 января 1953) — гаитянский ультраправый боевик и политик. Дювальерист, бывший тонтон-макут, лидер парамилитарного формирования Frappe. Активный участник свержения левого президента Аристида в 1991 и 2004 годах. Обвинялся в военных преступлениях и массовых убийствах. (ru)
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  • Louis-Jodel Chamblain (* 1953/1954) war der zweitranghöchste Führer der paramilitärischen Organisation FRAPH auf Haiti, die für zahlreiche Menschenrechtsverletzungen verantwortlich gemacht wird. Chamblain verließ die Forces Armées d'Haïti Ende 1980 als Sergeant und tauchte 1993 wieder im FRAPH auf.Nach dem Einmarsch amerikanischer Truppen in Haiti 1994 floh Chamblain zusammen mit Emmanuel Constant in die Dominikanische Republik, wo er in weiteren paramilitärischen Einheiten tätig war. Chamblain wurde in Abwesenheit für seine Beteiligung am Raboteau-Massaker und die Ermordung von Antoine Izméry, einem bekannten Geschäftsmann und Unterstützer von Jean-Bertrand Aristide verurteilt. (de)
  • Louis-Jodel Chamblain (nació 18 de enero de 1953 ) es un militar haitiano, llamado, junto a Guy Philippe señor de la guerra, y líder de la rebelión de 2004 contra el presidente Jean-Bertrand Aristide.​ Amnistía Internacional hizo un llamado a las fuerzas de paz de la ONU para que arrestasen a Chamblain por su presunta participación en varios crímenes de guerra en 1987, 1991, y 1993-1994. En abril de 2004, compareció ante la justicia; finalmente en su proceso en el caso del asesinato de Izméry resultó absuelto; entró en prisión por otros delitos en agosto de 2005.​ (es)
  • Louis-Jodel Chamblain (born January 18, 1953 or 1954) is a prominent Haitian military figure who has led both government troops and rebels. Chamblain first emerged as a notorious figure as a sergeant within the transitional military junta running Haïti following the collapse of Jean-Claude Duvalier's dictatorship in 1986. In 1987, Chamblain allegedly headed government death squads that attacked voters at the 1987 presidential election, causing it to be cancelled; the election was to permit transition to civilian rule. (en)
  • Louis-Jodel Chamblain (né en 1951) a été un sergent de l'armée haïtienne et un chef para-militaire rebelle. Il est considéré comme un criminel de guerre par les organisations internationales des Droits de l'homme. Chamblain fut l'un des chefs des Tontons macoutes sous le régime répressif de Jean-Claude Duvalier. Chamblain devint ensuite un sergent au sein de la junte militaire de transition qui succéda à la dictature de Jean-Claude Duvalier en 1986. (fr)
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  • Louis-Jodel Chamblain (de)
  • Louis-Jodel Chamblain (es)
  • Louis-Jodel Chamblain (fr)
  • Louis-Jodel Chamblain (en)
  • Шамблен, Луи-Жодель (ru)
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