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Julio Alberto Gustavo Irazusta (23 July 1899 - 5 May 1982) was an Argentine writer and politician who was one of the leading lights of the nationalist movement of the 1920s and 1930s. He collaborated closely with his older brother Rodolfo Irazusta throughout his career.

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  • Julio Alberto Gustavo Irazusta (23 July 1899 - 5 May 1982) was an Argentine writer and politician who was one of the leading lights of the nationalist movement of the 1920s and 1930s. He collaborated closely with his older brother Rodolfo Irazusta throughout his career. (en)
  • Julio Irazusta (Gualeguaychú, provincia de Entre Ríos, Argentina, 23 de julio de 1899 – 5 de mayo de 1982), cuyo nombre completo era Julio Alberto Gustavo Irazusta fue un político y periodista de orientación nacionalista que colaboró estrechamente con su hermano mayor Rodolfo Irazusta. (es)
  • Julio Irazusta (Gualeguaychú, province d’Entre Ríos, Argentine, 1899 – ibidem, 1982) était un penseur politique, historien, journaliste, critique littéraire, essayiste et militant nationaliste argentin, frère cadet de Rodolfo Irazusta, avec qui il collabora étroitement. Issu d’une famille de propriétaires terriens aux sympathies radicales, Julio Irazista fit des études de droit à Buenos Aires. Délaissant la carrière d’avocat, il entreprit un périple en Europe et s’initia en autodidacte aux théories politiques, se laissant influencer non tant par Maurras que par Burke, Rivarol et De Maistre, et d’autres auteurs anti-révolutionnaires. Ayant regagné Buenos Aires, il s’engagea dans le journalisme et le militantisme politiques et collabora aux revues Criterio d’abord (catholique traditionnaliste), puis, aux côtés de son frère Rodolfo, à La Nueva República , fondée en 1927 sur le moule de l’Action française. C’est par cette voie qu’à partir de la fin des années 1920, il professa ouvertement ses opinions anti-démocratiques, nationalistes, critiquant les idéologies progressistes issues de la Révolution française et du bolchevisme, et prônant la restauration de l’Ordre et des hiérarchies traditionnels, sur le modèle de l’Espagne de Primo de Rivera et de l’Italie mussolinienne, régimes autoritaires vus par lui comme étant seuls capables de garantir l’émergence de solutions pacifiques aux conflictualités sociales et de travail. Vers le milieu de la décennie 1930, il se voua de plus en plus à la rédaction d’essais politiques et surtout d’ouvrages d’histoire, devenant début des années 1970 membre de l’Académie argentine d’histoire. En particulier, il tenta une réhabilitation partielle de la figure de Rosas, dictateur brutal certes, mais farouche défenseur de la souveraineté nationale de l’Argentine et garant de la légalité traditionnelle ; ces travaux font de Julio Irazusta l’un des pionniers du , lequel cherche à corriger la vision sur le XIXe siècle argentin telle qu’imposée par le prisme libéral-conservateur alors majoritaire. « Celui qui admirait la tradition politique empirique de l’Angleterre, et avait de fait étudié à Oxford, où il demeura fasciné par Edmund Burke, fut ce nonobstant l’implacable censeur argentin de l’impérialisme britannique dans le Río de la Plata. Celui qui, pouvant se cataloguer « conservateur », ayant en effet été influencé par un Charles Maurras, par un Antoine de Rivarol ou le susnommé Burke, conçut un projet « révolutionnaire » en Argentine, [pays] qu’il considérait subordonné politiquement et économiquement. Quelqu’un qui par son origine et sa position ‒ il appartenait à une famille de grands propriétaires terriens de province ‒ eût pu être assimilé à l’oligarchie rurale d’élevage qui gouvernait le pays, devint un « déclassé » en raison de ce qu’il critiqua la désertion politique de l’élite dirigeante traditionnelle, qu’il accusait d’être « anglophile ». Le fervent historien de Juan Manuel de Rosas, qu’il revendiqua au nom de la défense de la souveraineté nationale face à la légende noire de l’historiographie libérale, ne s’enamoura jamais de la dictature ni ne la conseilla pour le pays. Celui qui pourrait être considéré comme un penseur « économiciste », ce dont de fait l’ont taxé certains, qui se scandalisaient de l’importance qu’il accordait au facteur économique dans toute son œuvre, professait cependant son admiration pour la doctrine du bien commun de Thomas d'Aquin. » — Marcelo Lorenzo. (fr)
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  • Julio Alberto Gustavo Irazusta (23 July 1899 - 5 May 1982) was an Argentine writer and politician who was one of the leading lights of the nationalist movement of the 1920s and 1930s. He collaborated closely with his older brother Rodolfo Irazusta throughout his career. (en)
  • Julio Irazusta (Gualeguaychú, provincia de Entre Ríos, Argentina, 23 de julio de 1899 – 5 de mayo de 1982), cuyo nombre completo era Julio Alberto Gustavo Irazusta fue un político y periodista de orientación nacionalista que colaboró estrechamente con su hermano mayor Rodolfo Irazusta. (es)
  • Julio Irazusta (Gualeguaychú, province d’Entre Ríos, Argentine, 1899 – ibidem, 1982) était un penseur politique, historien, journaliste, critique littéraire, essayiste et militant nationaliste argentin, frère cadet de Rodolfo Irazusta, avec qui il collabora étroitement. — Marcelo Lorenzo. (fr)
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