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The 1930 Argentine coup d'état, also known as the September Revolution by its supporters, involved the overthrow of the Argentine government of Hipólito Yrigoyen by forces loyal to General José Félix Uriburu. The coup took place on 6 September 1930 when Uriburu led a small detachment of troops into the capital, experiencing no substantial opposition and taking control of the Casa Rosada. Large crowds formed in Buenos Aires in support of the coup. Uriburu's forces took control of the capital and arrested Radical Civic Union supporters. There were no casualties in the coup.

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  • The 1930 Argentine coup d'état, also known as the September Revolution by its supporters, involved the overthrow of the Argentine government of Hipólito Yrigoyen by forces loyal to General José Félix Uriburu. The coup took place on 6 September 1930 when Uriburu led a small detachment of troops into the capital, experiencing no substantial opposition and taking control of the Casa Rosada. Large crowds formed in Buenos Aires in support of the coup. Uriburu's forces took control of the capital and arrested Radical Civic Union supporters. There were no casualties in the coup. Uriburu's coup was supported by the Nacionalistas. Uriburu himself was part of the Nacionalista Argentine Patriotic League and had the support of a number of Nacionalista military officers. Nacionalista plans for such a coup had been developing since 1927, when politician Juan Carulla approached Uriburu for support of a coup to entrench an Argentine version of Fascist Italy's Charter of Labour. With the onset of the Great Depression in 1929 that impacted Argentina, Yrigoyen lost political support as he retrenched government services which resulted in acceleration of unemployment. In the aftermath of the coup, major changes to Argentinean politics and government took place, with Uriburu banning political parties, suspending elections, and suspending the 1853 Constitution. Uriburu proposed that Argentina be reorganized along corporatist and fascist lines. The coup marked the start of the Infamous Decade, a 13 year period during which the military ruled Argentina through repression, political corruption and electoral fraud. Future Argentinean President Juan Perón took part in the coup on the side of Uriburu. (en)
  • El golpe de Estado en Argentina del 6 de septiembre de 1930 derrocó al presidente constitucional Hipólito Yrigoyen, al Congreso Nacional y a doce de los catorce gobiernos provinciales (no fueron derrocados los gobiernos de San Luis y Entre Ríos), dando inicio al periodo conocido como «Década Infame» (1930-1943). Los miembros de la Corte Suprema (José Figueroa Alcorta, Roberto Repetto, Ricardo Lavalle y Antonio Sagarna) y el procurador general (Horacio Rodríguez Larreta), permanecieron en sus cargos y avalaron el golpe mediante la doctrina de los gobiernos de facto. El golpe de Estado fue ejecutado por un grupo de militares y civiles encabezados por el teniente general José Félix Uriburu, quien estableció una dictadura, con apoyo de influyentes grupos políticos, empresariales y mediáticos. El golpe de 1930 fue el primero de una serie de golpes de Estado cívico-militares que interrumpieron los mandatos constitucionales hasta 1983, luego de que en 1912 se sancionara el sufragio secreto y obligatorio para varones. (es)
  • Le coup d’État de 1930 en Argentine est le renversement du gouvernement légal par l’armée argentine et la confiscation du pouvoir exécutif au profit d'une junte militaire placée sous la direction du général José Félix Uriburu. La période dictatoriale civico-militaire dont ce coup d’État fut le prélude, et qui sera plus tard surnommée « Décennie infâme », se caractérisera par la pratique systématique de la fraude électorale, appelée « fraude patriotique », par la persécution des opposants politiques (principalement des membres de l’UCR), et par de nombreux cas de corruption qui scandaliseront l’opinion publique argentine. Le coup de force eut lieu dans un contexte d’impopularité croissante du président Hipólito Yrigoyen, élu à l’automne 1928, flétri autant sur sa droite par les fractions conservatrices et par l’extrême droite (et leurs organes de presse), qui le taxaient de démagogie, que sur sa gauche, en raison de grèves ouvrières vigoureusement réprimées et de multiples interventions fédérales dans les provinces (c’est-à-dire de leur mise sous tutelle directe par le pouvoir central). De façon générale, le gouvernement « yrigoyéniste », incapable d’apporter une réponse efficace à la crise économique des années 1920 (il y avait plus de 300 mille chômeurs en Argentine), était devenu synonyme de corruption et la population semblait avoir perdu foi dans le régime démocratique. Le coup d’État, qui fut préparé lors de réunions (à peine clandestines) de conspirateurs militaires et civils, avait pour chefs de file les généraux Uriburu et Justo (ce dernier anciennement membre du Parti radical). Le matin de l’événement, Uriburu réussit à réunir une colonne peu nombreuse, composée de militaires de la garnison de Campo de Mayo et de quelques cadets du Collège militaire de la nation, à laquelle vinrent se joindre quelques effectifs de la base d’El palomar, laquelle colonne, conduite par Juan Perón, fit mouvement vers la place de Mai et s’empara du palais du gouvernement. Yrigoyen fut contraint de démissionner et mis en détention. Le gouvernement militaire à peine mis en place, avec Uriburu à sa tête, les premiers tiraillements apparurent entre, d’une part, la tendance, incarnée par Uriburu et formulée notamment par l’écrivain Leopoldo Lugones, prônant un État corporatiste, glorifiant la « hiérarchie », réservant un rôle fondamental aux forces armées et rêvant d’un chef d’État militaire charismatique, et, d’autre part, un secteur estimant que « le salut de la patrie » s’obtiendrait en limitant la participation populaire dans le gouvernement et en confiant la conduite de celui-ci à une élite idéologique « choisie et restreinte ». L’une comme l’autre tendance exprimait son hostilité au suffrage universel, même si la loi Sáenz Peña ne fut pas remise en cause. Uriburu, qui aspirait à remplacer la Constitution et le système démocratique par un régime corporatiste, s’emploiera, dans les premiers mois de son gouvernement, à mettre en chantier un dispositif institutionnel en ce sens, qui lui permît d’instaurer un gouvernement inspiré du fascisme (italien et espagnol), régime dans lequel il voyait un exemple de paix et d’ordre. Le nouveau pouvoir adopta des mesures protectionnistes et de relance de l’industrie nationale, mais se signalera surtout par un usage systématique de la torture contre les opposants et par des mesures répressives à l’encontre des secteurs jugés les plus récalcitrants : dirigeants de la Fédération universitaire d'Argentine, radicaux « yrigoyénistes », communistes et anarchistes. Les syndicats et le Parti socialiste adoptèrent cependant une attitude passive, voire de complaisance, devant le coup d’État, la majorité de leurs membres ne percevant guère de différence entre le gouvernement radical d’Yrigoyen et celui des conservateurs. Néanmoins, la politique antisyndicale du nouveau gouvernement porta les syndicats, jusque-là dispersés, à hâter leur coalition en une grande confédération, la Confédération générale du travail de la République argentine. S’étant avisé de ce que la plupart des forces politiques qui avaient appuyé le coup d’État se rejoignaient tous, nonobstant leur hétérogénéité, dans le rejet de son projet corporatiste et que, de surcroît, il manquait de soutien dans une fraction majoritaire des officiers des forces armées, Uriburu songea, pour sortir de l’impasse politique, à une issue électorale et s’enhardit à convoquer des élections provinciales échelonnées, dans la présupposition que les résultats seraient favorables à son groupe conservateur, et vaudraient en quelque sorte plébiscite lui permettant ensuite de mettre en œuvre la réforme constitutionnelle nécessaire à son projet corporatiste. Frustré dans son dessein par la victoire inopinée des radicaux de l’UCR à Buenos Aires en avril 1931, le gouvernement étendit le champ de la consultation électorale en organisant des élections générales, y compris présidentielles. Les radicaux, réorganisés, notamment sous la direction d’Alvear revenu d’exil, furent cependant interdits de participation au scrutin sous prétexte de violences et de stigmates d’« yrigoyénisme ». Justo qui, ancien membre de l’UCR, avait su prendre quelque distance d’avec le gouvernement, rassembla sur son nom les voix conservatrices et une partie des voix radicales et fut élu président le 8 novembre 1931 ; son parti nouvellement formé, l’alliance conservatrice Concordancia, d’idéologie libérale-conservatrice, deviendra le principal parti de gouvernement pour les douze années à venir. (fr)
  • Il colpo di Stato in Argentina del 1930 fu il rovesciamento del governo democraticamente eletto presieduto da Hipólito Yrigoyen da parte di alcuni settori delle forze armate argentine, avvenuto il 6 settembre 1930. Il golpe diede il via non solo al periodo della storia argentina noto come decennio infame, ma anche ad una lunghissima stagione storica, conclusasi solo nel 1983, durante la quale governi democraticamente eletti venivano rovesciati da colpi di stato militari. (it)
  • В 1930 г. произошёл переворот, также известный как сентябрьская революция, участники переворота участвовали в свержение аргентинского президента от партии Гражданский радикальный союз Иполито Иригойена проамериканскими силами, лояльными генералу Хосе Феликсу Урибуру. Произошел переворот 6 сентября 1930 года, когда Урибуру вел небольшой отряд войск в столицу. Большие толпы протестующих собираются в Буэнос-Айресе в поддержку революции. Силы Урибуру взяли под контроль столицу и сместили Гражданский радикальный союз. Никто не пострадал во время переворота. Революцию Урибуру поддержало политическое движение Nacionalistas. Урибуру сам был частью националистической партии аргентинской патриотической Лиги и получил поддержку ряда офицеров. С началом Великой Депрессии в 1929 году Иригойен потерял политическую поддержку, он потерял государственные услуги, которые привели к ускорению безработицы. Основные изменения после революции, это приостановление выборов и приостановления действия конституции 1853 года. Урибуру предложил Аргентине реорганизоваться по пути корпоративизма и фашизма. Будущий аргентинский президент Хуан Перон принимал участие в перевороте на стороне Урибуру. (ru)
  • Statskuppen i Argentina 1930 även kallad Septemberrevolutionen av anhängare, inträffade då Argentians regering, under Hipólito Yrigoyen, störtades av styrkor lojala mot general . Statskuppen genomfördes den 6 september 1930 då José Félix Uriburu och styrkor lojala mot honom leddes in i huvudstaden, utan större motstånd, och övertog Casa Rosada. Stora folkmassor samlades i Buenos Aires och stödde kuppen. José Félix Uriburus styrkor tog kontroll over huvudstaden och arresterade anhängare till . Inga människor dödades i kuppen. José Félix Uriburus stöddes av . José Félix Uriburu själv var med i Nacionalista-gruppen , och stöddes av flera militära officerare inom Nacionalista. Nacionalista hade planerat en sådan kupp sedan 1927, då politikern närmade sig José Félix Uriburu för att stödja en kupp utförd av vad som var en argentinsk motsvarighet till den italienska från 1927. Med den Stora depressionens utbrott 1929, tappade Hipólito Yrigoyen alltmer av sitt politiska stöd, då han genomfört nedskärningar i den offentliga sektorn, då arbetslösheten ökat. Efter kuppen började argentinsk politik genomgå stora förändringar, andra partier förbjöds, och avskaffades. José Félix Uriburu föreslog att Argentina skulle omvandlas efter korporatistiska och fascistiska idéer. Argentinas kommande president Juan Perón deltog i kuppen, på José Félix Uriburus sida. (sv)
  • O Golpe de Estado na Argentina em 1930, também conhecido como a Revolução de Setembro por partidários dele, envolveu a derrubada do governo argentino de Hipólito Yrigoyen por forças leais ao general José Félix Uriburu. O golpe ocorreu em 6 de setembro de 1930, quando Uriburu conduziu consigo um pequeno destacamento de tropas leais na capital, enfrentando nenhuma oposição substancial e assumindo o controle da Casa Rosada. Grandes multidões formaram-se em Buenos Aires para apoiar o golpe. As forças de Uriburu tomaram o controle da capital e prenderam simpatizantes da União Cívica Radical. Não houve vítimas no golpe . O Golpe de Uriburu foi apoiado pelos . O próprio Uriburu fazia parte da Nacionalista e teve o apoio de um certo número de oficiais militares Nacionalistas. Os planos Nacionalistas para tal golpe vinha desenvolvendo-se desde 1927, quando o político se aproximou de Uriburu para obter o apoio de um golpe com o objetivo de consolidar uma versão argentina da Carta do Trabalho da Itália fascista. Com o início da Grande Depressão em 1929, que teve impacto na Argentina, Yrigoyen perdeu apoio político quando ele demitiu os servidores públicos, que resultou na aceleração do desemprego. Na sequência do golpe de Estado, grandes mudanças na política e governo argentino ocorreram, com a proibição de Uriburu dos partidos políticos, a suspensão das eleições, e a suspensão da . Uriburu propôs que a Argentina fosse reorganizada de forma corporativista e com linhas fascistas . O futuro presidente argentino Juan Perón participou no golpe do lado de Uriburu . (pt)
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  • Il colpo di Stato in Argentina del 1930 fu il rovesciamento del governo democraticamente eletto presieduto da Hipólito Yrigoyen da parte di alcuni settori delle forze armate argentine, avvenuto il 6 settembre 1930. Il golpe diede il via non solo al periodo della storia argentina noto come decennio infame, ma anche ad una lunghissima stagione storica, conclusasi solo nel 1983, durante la quale governi democraticamente eletti venivano rovesciati da colpi di stato militari. (it)
  • The 1930 Argentine coup d'état, also known as the September Revolution by its supporters, involved the overthrow of the Argentine government of Hipólito Yrigoyen by forces loyal to General José Félix Uriburu. The coup took place on 6 September 1930 when Uriburu led a small detachment of troops into the capital, experiencing no substantial opposition and taking control of the Casa Rosada. Large crowds formed in Buenos Aires in support of the coup. Uriburu's forces took control of the capital and arrested Radical Civic Union supporters. There were no casualties in the coup. (en)
  • El golpe de Estado en Argentina del 6 de septiembre de 1930 derrocó al presidente constitucional Hipólito Yrigoyen, al Congreso Nacional y a doce de los catorce gobiernos provinciales (no fueron derrocados los gobiernos de San Luis y Entre Ríos), dando inicio al periodo conocido como «Década Infame» (1930-1943). Los miembros de la Corte Suprema (José Figueroa Alcorta, Roberto Repetto, Ricardo Lavalle y Antonio Sagarna) y el procurador general (Horacio Rodríguez Larreta), permanecieron en sus cargos y avalaron el golpe mediante la doctrina de los gobiernos de facto. El golpe de Estado fue ejecutado por un grupo de militares y civiles encabezados por el teniente general José Félix Uriburu, quien estableció una dictadura, con apoyo de influyentes grupos políticos, empresariales y mediáticos. (es)
  • Le coup d’État de 1930 en Argentine est le renversement du gouvernement légal par l’armée argentine et la confiscation du pouvoir exécutif au profit d'une junte militaire placée sous la direction du général José Félix Uriburu. La période dictatoriale civico-militaire dont ce coup d’État fut le prélude, et qui sera plus tard surnommée « Décennie infâme », se caractérisera par la pratique systématique de la fraude électorale, appelée « fraude patriotique », par la persécution des opposants politiques (principalement des membres de l’UCR), et par de nombreux cas de corruption qui scandaliseront l’opinion publique argentine. (fr)
  • O Golpe de Estado na Argentina em 1930, também conhecido como a Revolução de Setembro por partidários dele, envolveu a derrubada do governo argentino de Hipólito Yrigoyen por forças leais ao general José Félix Uriburu. O golpe ocorreu em 6 de setembro de 1930, quando Uriburu conduziu consigo um pequeno destacamento de tropas leais na capital, enfrentando nenhuma oposição substancial e assumindo o controle da Casa Rosada. Grandes multidões formaram-se em Buenos Aires para apoiar o golpe. As forças de Uriburu tomaram o controle da capital e prenderam simpatizantes da União Cívica Radical. Não houve vítimas no golpe . (pt)
  • В 1930 г. произошёл переворот, также известный как сентябрьская революция, участники переворота участвовали в свержение аргентинского президента от партии Гражданский радикальный союз Иполито Иригойена проамериканскими силами, лояльными генералу Хосе Феликсу Урибуру. Произошел переворот 6 сентября 1930 года, когда Урибуру вел небольшой отряд войск в столицу. Большие толпы протестующих собираются в Буэнос-Айресе в поддержку революции. Силы Урибуру взяли под контроль столицу и сместили Гражданский радикальный союз. Никто не пострадал во время переворота. (ru)
  • Statskuppen i Argentina 1930 även kallad Septemberrevolutionen av anhängare, inträffade då Argentians regering, under Hipólito Yrigoyen, störtades av styrkor lojala mot general . Statskuppen genomfördes den 6 september 1930 då José Félix Uriburu och styrkor lojala mot honom leddes in i huvudstaden, utan större motstånd, och övertog Casa Rosada. Stora folkmassor samlades i Buenos Aires och stödde kuppen. José Félix Uriburus styrkor tog kontroll over huvudstaden och arresterade anhängare till . Inga människor dödades i kuppen. (sv)
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  • 1930 Argentine coup d'état (en)
  • Golpe de Estado en Argentina de 1930 (es)
  • Colpo di Stato in Argentina del 1930 (it)
  • Coup d'État de 1930 en Argentine (fr)
  • Государственный переворот в Аргентине (1930) (ru)
  • Golpe de Estado na Argentina em 1930 (pt)
  • Statskuppen i Argentina 1930 (sv)
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