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- A loja is a kind of a grocery-bar or a characteristic boutique in Cape Verde, which makes up a subdivision of a Creole lifestyle. The work of lojas, are found in both the town and the countryside. The boss stands right behind the bar counter where groceries and consumer goods are placed on shelves. Clients stay on the other side for a drink (men) or shop (women and children). During the colonial era, lojas were founded throughout the Portuguese colonial empire in Africa. Notable goods included petroleum lamps, preserves, plastic sandals, matches, oils, fabrics, sugar, salt and pasta. These retail businesses were generally held by the mixed (mestiços) people who accepted the intermediate social level - albeit modest - enabled them to assert a form of a superiority over the indigenous people. In an article by Henrique Teixeira de Sousa, it analyzed the social structure of Fogo, his native islands, both in his novels and in his essays, showed the concern of white families with the rise of the mixed in the late 1940s, they feared the moment that "the blacks would be pushed into the funco ; [where] it would take the place of the mixed with the loja and the latter would put the Whites to the sobrado. (en)
- La loja (ou lója) est une sorte d'épicerie-bar ou de boutique caractéristique du Cap-Vert où elle constitue un haut-lieu de la convivialité créole. C'est là, notamment, que l'on consomme du grogue, la boisson nationale. On trouve les lojas aussi bien à la ville qu'à la campagne. Le patron se tient derrière un comptoir de bar où les produits de consommation courante sont disposés sur des étagères. Les clients restent de l'autre côté pour boire (les hommes) ou faire des achats (les femmes et les enfants). À l'ère coloniale, on trouvait ces lojas dans l'ensemble de l'empire colonial portugais. On y vendait notamment « des lampes à pétrole, des conserves, des sandales de plastique, des allumettes, de l'huile, des tissus, du sucre, du sel, des pâtes ». Ces commerces de détail étaient généralement tenus par des métis ayant accédé à un niveau social intermédiaire – quoique modeste –, leur permettant d'affirmer une forme de supériorité à l'égard de la population indigène. L'écrivain cap-verdien Henrique Teixeira de Sousa décrit l'inquiétude des familles blanches devant l'ascension sociale des métis à la fin des années 1940 : symboliquement, ils craignent le moment où « le singe poussera le Noir du funco ; [où] celui-ci prendra la place du Métis dans la loja et [où] ce dernier chassera le Blanc pour s'installer dans le sobrado ». (fr)
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