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| - Провинциальные штаты (фр. États provinciaux) во Франции — сословно-представительные учреждения провинций старой Франции; представляли собой в миниатюре то же, чем по отношению ко всей стране были генеральные штаты. Просуществовали в отдельных провинциях вплоть до революции. (ru)
- Die Provinzialstände (französisch États provinciaux) waren regionale Versammlungen, die Teilen des Adels eine Partizipation an der französischen Politik zur Zeit des Ancien Régime ermöglichten. États provincieux existierten nur in den pays d’états, d. h. lokal verwalteten Fiskal-/Finanzregionen, die im Gegensatz zu den von der Krone verwalteten pays d’élection standen. Die Deputierten waren hauptsächlich adlige Gutsbesitzer, die der seconde Noblesse angehörten, d. h. unterhalb des Hochadels der ducs et pairs und oberhalb der zum Teil verarmten, kleineren Landadligen hobereaux standen. (de)
- Les états provinciaux sont des assemblées réunissant les députés des différentes circonscriptions territoriales d'une province afin de délibérer et de décider dans le domaine de la fiscalité. Ces circonscriptions sont de trois ordres : les seigneuries laïques importantes (appelées souvent baronnies), les seigneuries ecclésiastiques, et les seigneuries urbaines des villes ayant le privilège de haute justice et de s'administrer. Contrairement à une idée répandue par l'abbé Sieyès au moment de la Révolution française et reprise depuis par les historiens bourgeois, les députés du tiers-état ne représentaient pas tous ceux qui n'étaient ni nobles ni ecclésiastiques, mais exclusivement les habitants des grandes villes, c'est-à-dire la bourgeoisie. (fr)
- In France under the Ancien Régime, a states provincial or estates provincial (états provinciaux) was an assembly of the three estates of a province, "regularly constituted, periodically convoked and possessing certain political and administrative functions, of which the main one was to vote on the impôt". Only the pays d'état had rights to such estates. This arose from the specific legal conditions of their historical incorporation into the royal domain (e.g., Burgundy, Foix, Languedoc) or into France itself (e.g., Béarn, Corsica, Dauphiné). (en)
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| - Die Provinzialstände (französisch États provinciaux) waren regionale Versammlungen, die Teilen des Adels eine Partizipation an der französischen Politik zur Zeit des Ancien Régime ermöglichten. États provincieux existierten nur in den pays d’états, d. h. lokal verwalteten Fiskal-/Finanzregionen, die im Gegensatz zu den von der Krone verwalteten pays d’élection standen. Die Deputierten waren hauptsächlich adlige Gutsbesitzer, die der seconde Noblesse angehörten, d. h. unterhalb des Hochadels der ducs et pairs und oberhalb der zum Teil verarmten, kleineren Landadligen hobereaux standen. Die Tagung erfolgte periodisch unter der Leitung eines königlichen Kommissars, und zwar auch noch im 17. und 18. Jahrhundert, also der Hochphase des Absolutismus. Das Aufgabenfeld umfasste Verwaltungsaufgaben wie die Steuerbewilligung und -aufbringung und die Aushebung von Truppen. Die Provinzialstände waren also weniger ein Widerpart der Krone, sondern nahmen eine Vermittlerposition zwischen königlicher Gewalt und örtlichen Eliten ein. Probleme in der Zusammenarbeit zwischen Krone und Provinzialständen gab es vor allem, als Colbert und Richelieu versuchten, massive Steuererhebungen durchzusetzen, die auf Widerstand stießen und zur Inhaftierung von Ständevertretern führten. (de)
- Les états provinciaux sont des assemblées réunissant les députés des différentes circonscriptions territoriales d'une province afin de délibérer et de décider dans le domaine de la fiscalité. Ces circonscriptions sont de trois ordres : les seigneuries laïques importantes (appelées souvent baronnies), les seigneuries ecclésiastiques, et les seigneuries urbaines des villes ayant le privilège de haute justice et de s'administrer. Contrairement à une idée répandue par l'abbé Sieyès au moment de la Révolution française et reprise depuis par les historiens bourgeois, les députés du tiers-état ne représentaient pas tous ceux qui n'étaient ni nobles ni ecclésiastiques, mais exclusivement les habitants des grandes villes, c'est-à-dire la bourgeoisie. En France, leur nom officiel était états particuliers de telle ou telle province, pour les distinguer des états généraux (France) réunissant des députés de toutes les provinces de France. On les appelait aussi tout simplement les états. Sans se réduire à cette question, les impôts étaient leur raison d'être principale à toutes les époques : leur assentiment généralement formel était accompagné de doléances dûment rédigées et transmises au roi ou à ses conseils. À l'époque moderne néanmoins, ces assemblées deviennent des administrations complètes, chargées des politiques publiques qui seront plus tard dévolues aux départements : aménagement du territoire (ponts et chaussées), assistance… sont de leur ressort. Le fondement historique de cette institution est le fait que les peuples relevant de la Couronne de France sont des , par opposition aux peuples tributaires soumis aux empires. Il en résulte qu'aucune contribution en argent ou en nature ne peut lui être imposée sans qu'il y ait consenti par ses représentants. Les provinces bénéficiant d'états provinciaux étaient appelées pays d'états, celles où les impôts étaient fixés par les représentants du roi étaient nommées pays d'élection, et ceux dépendant de la seule autorité du Roi de France, pays d'imposition. (fr)
- In France under the Ancien Régime, a states provincial or estates provincial (états provinciaux) was an assembly of the three estates of a province, "regularly constituted, periodically convoked and possessing certain political and administrative functions, of which the main one was to vote on the impôt". Only the pays d'état had rights to such estates. This arose from the specific legal conditions of their historical incorporation into the royal domain (e.g., Burgundy, Foix, Languedoc) or into France itself (e.g., Béarn, Corsica, Dauphiné). Within a pays d'état, regions could have their own particular estates, the états particuliers ("estates particular"). For example, in Burgundy the counties (comtés) of Auxerre, Bar-sur-Seine, Charolais and the Mâconnais each had their own états particuliers in the early modern period. These would send representatives to the Burgundian états provinciaux in Dijon. Only the Mâconnais retained its own états in 1789; the rest had been absorbed into the Burgundian estates general. The impôts were the provincial estates' main preoccupation and raison d'être throughout the ancien régime. Their formal assent to the impôts was generally accompanied by the drafting of complaints to send to the king or his councils. In contrast to the pays d'état, any area where impôts were fixed by the king's representatives (known as the élus) were known as pays d'élection. This distinction was abolished during the French Revolution in 1789. A third category, "pays d'imposition" was used for recently conquered lands which had their own local institutions (they were similar to the "pays d'état" under which they are sometimes grouped), although taxation was overseen by the royal intendant. (en)
- Провинциальные штаты (фр. États provinciaux) во Франции — сословно-представительные учреждения провинций старой Франции; представляли собой в миниатюре то же, чем по отношению ко всей стране были генеральные штаты. Просуществовали в отдельных провинциях вплоть до революции. (ru)
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